Dans la grande histoire de l’autoportrait dans le monde je ne crois pas que celui ci soit phénoménal: photocopie années 80. Je me souviens avoir aussi photocopié mon chien Samy mais je n’ai plus le papier…
Catégorie : Photo
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Fenêtres
Question de regard et de perception
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Plâtres académiques
Le charme du lieu et de son précieux contenu est incomparable, on peut rencontrer simultanément une Vénus Médicis et un fragment du David de Michel-Ange offerts au regard le plus indiscret. Dans ce chaos apparent règne une harmonie sublime. Bien que le plâtre ne soit pas un matériau noble comme peuvent l’être le marbre ou le bronze, il est capable de contenir une idée et de la communiquer dans son langage humble et fragile. La photographie permet de figer l’instant de la rencontre dans une perspective personnelle étroitement liée au désir. L’image devient le fétiche de cette rencontre.
Il fascino del luogo e del prezioso contenuto è senza paragone, ci possiamo incontrare al contempo una Venere Medicea e un frammento del David di Michelangelo a portata dello sguardo il più indiscreto. In questo caos apparente regna un’armonia sublime. Nonostante il gesso non sia un materiale nobile come lo sono il marmo o il bronzo, è capace di contenere un idea e di comunicarla nel suo semplice e fragile linguaggio. La fotografia ci consente di fermare il momento dell’incontro in una prospettiva personale strettamente legata al desiderio. L’immagine diventa un feticcio dell’incontro.
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Anthropométrie immatérielle éphémère
Anthropométrie immatérielle éphémère. Invitation à prendre conscience de l’impact que chaque action impose à la nature et de la temporalité de l’oeuvre. La trace éphémère que nous imposons à la terre sans aucun impact sur la nature est celle de notre humidité sur la pierre. Référence à l’eau de la naissance et à la matérialité de la sculpture en pierre. La vie. L’art.
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Confins du monde civilisé
Confins
Carte du monde civilisé, au-delà vivent les monstres obscurs.
Ready Made obtenu du geste violent d’un sombre inconnu qui sera le « monstre » qui vit au-delà du monde civilisé.
Art conceptuels. Pin brûlé Pâques 2023 -
la théorie et la pratique
En pratique moi après avoir écouté une leçon de théorie 👻
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David 1989
Question de point de vue. 1989 Voyage en Italie avec la classe de première du Lycée Robert Doisneau de Corbeil Essonne, classe d’Arts Plastiques de Jacques Very.
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Giocondina, la mini Joconde
Giocondina J’avais envie d’aborder Botero avec les membres du groupe de modelage ArtFiguratif-Clay, car se plonger dans son univers ou la rondeur envahit le plat autant que le relief était une source d’inspiration idéale pour créer quelque chose à base d’argile polymère colorée. Pour ma part j’ai choisi la Joconde, car l’idée de jouer avec la perception de l’oeuvre de Leonardo à travers une version XXL était séduisante. Botero regarde la Joconde de De Vinci et créé une Joconde que je regarde pour créer une Giocondina. Ce qui m’a amusé aussi beaucoup et qui fait autant partie de la création est l’idée de rapporter ma Giocondina à Florence d’où est partie la première Joconde, et ça franchement c’est le truc de OUF qui boucle le cercle.
Challenge artistique que j’ai organisé sur le groupe AFC-Inspirations, plus d’infos sur la page FB du groupe. Article complet du challenge sur le journal partenaire Parole de Pâte:
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Village de Rosse à Ghisoni
C’est à la recherche d’un vieux dessin à encadrer que je suis tombée sur cette vieille photo, image en noir et blanc que j’ai faite à une époque ou même le Polaroïd était pourtant déjà dépassé. Ah, quand j’étais jeune je faisais des balades dans des endroits ou il n’y a rien à voir que des ruines et des animaux errants. Ah, quand j’étais jeune je faisais des photos, maintenant je iPad c’est plus branché et immédiat mais… Dans la chambre noire, je me rappelle l’attente angoissée de voir apparaître l’image comme un fantôme qui se précise dans le bac à révélateur, qu’elle ne fonce pas assez ou quelle fonce trop. Elle me plaît toujours autant pour avoir envie de la montrer aujourd’hui, avec beaucoup de recul. Le matériel est toujours là, et l’envie attend enfouie dans le passé. Si maman m’avait appris à peindre, c’était Papa qui m’avait enseigné la photo, aujourd’hui ces enseignements sont si loin pourtant je me demande si j’ai progressé, si tout ce qui s’est passé après a eu raison de l’envie ou a eu raison de ma curiosité ou au contraire servi à avancer.
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Samedi la nuit ou les week ends chez Papa
Après le divorce de mes parents, mon père ne s’est pas remarié de suite, et les week-ends chez lui à cette époque sont chargés de souvenirs extravagants.
Entre les nouilles trop cuites, la chair à saucisses en guise de steak haché qui n’arrive pas à cuire à la poêle sans comprendre pourquoi, les repas étaient assez bizarres. Puis, il avait instauré un tour de cuisine, chacun de ses trois enfants avait un repas à gérer. Je ne me souviens pas de ce que faisaient les deux autres, je me rappelle seulement qu’il y avait toujours du poulet frites, des steaks hachés( dans du boeuf), et des escalopes de veau à la crème. Le même rituel se reproduisait un week-end sur deux. Les escalopes, c’était moi! Dans la crème, des chips écrasées avec des échalotes.Le meilleur pour moi de cette époque, sont les samedis soirs, enfermés dans la cuisine, les odeurs de nourriture couvertes par les odeurs de chimie. Le révélateur ne sent pas trop fort, le pire émane du bain d’arrêt. Le matériel est rudimentaire, je dis « est » et non pas « était », car je l’ai toujours. Un agrandisseur, des bacs, et un tic tac. Nous restions des heures dans ces parfums acides, une grande partie de la nuit, mon père me contaminait de photo. Nous comptions les secondes sur le ballon d’une otarie qui tournait en grand bruit, et attendions gourmands, les yeux rivés sur le papier, de voir apparaître les images.
Voici une photo, faite aux environs de 1993, j’avais à l’époque un job rue du pont neuf, et l’habitude de déjeuner d’un casse-croûte sur le chemin vers le centre Georges Pompidou. J’avais pris un abonnement, pour pouvoir y aller tous les midis faire ma pause, et ai pris cette photo depuis le haut du bâtiment.
Même si on voit quelques traces de pinces laissées par mon manque de pratique du développement, j’aime le grain de cette photo, et son cadrage.