On commence la visite par le musée ou l’on achète les très modestes droits d’entrée, puis on sort du fort pour longer à travers le maquis et les ronces chargées de mûres fin août pour atteindre l’entrée du site antique.
Outre le témoignage historique des pièces contenues dans le musée, certaines sont très belles à voir. On y voit aussi des bracelets en céramique avec des motifs sympas, et même un orné d’une tête qui ressemble aux perles de Mésopotamie … Les vases sont bien conservés et beaux, terre cuite et noir pour des images du passé finement dessinées.
La promenade extérieure est agréable et mes enfants, toujours sérieux et attentifs lors de visites culturelles, ont joué une des scènes de la BD Astérix en Corse : la chute du préteur sur les marches du temple d’Auguste et autres délires Romains 🙂
Pour commencer une promenade à la plage, à la recherche des précieuses pierres ponce pour fabriquer des effets de matière dans certains de mes travaux, et surtout pour dépenser un peu de l’énergie ingurgitée lors des différents repas de fêtes. Le soleil du matin sur la mer de la costa serenna est magique …
Quelques photos des orangers de mon vénérable grand père et du figuier de barbarie du jardin, aussi un cliché bien carte postale avec ces ânes rencontrés sur la route de la mer.
Pour terminer, une photo de ma presque première pulenda. je dis presque car je n’ai fait que tamiser la farine de châtaignes et la lancer dans l’eau bouillante …. le reste de la fine équipe s’est chargé de la faire donc je me suis contenté de prendre des photos ! C’était de la bonne compagnie !
C’était dur de rentrer, pareil que l’été en n’importe quelle saison la Corse est toujours difficile à quitter. Irritabilité stress et regard sombre m’envahissent même si je le sais et que je lutte …. Je n’y peux rien, la ligne droite de la maison au port je suis noire derrière les yeux autant que la tête de maure, comme si tout mon fichu carcatère transpirait dans mon regard. Puis ça passe infidèle, comme une peine de coeur dans les bras d’un autre en regardant ce qu’il y a de bon là ou je vais.
Beaucoup de marches dans cette ville incontournable de l’île à aborder en tenue aisée et armé de bouteilles d’eau. D’un côté, elle ressemble à n’importe quel petite ville portuaire avec des plaisanciers, des bateaux de visites touristiques, un mini ferry qui va en Sardaigne, des boutiques à touristes et des restaurants. Je déconseille le restaurant étalé sur plusieurs maisons ou une serveuse équipée de Bluetooth vous cueille là ou vous trouvez l’endroit plaisant pour vous accompagner dans une ruelle moche un peu plus loin ou il y a des tables collées (on s’est assis puis j’ai dit : on se barre de là c’est naze) et je recommande le bistrot à plat du jour traditionnel ne disposant que de quelques tables. Les boutiques sont essentiellement dédiées aux souvenirs, à la gastronomie, et à de la déco bien sympa style bord de mer. Des paréos colorés très joyeux et des tonnes de bracelets de coquillages et fils tressés dansent sur des centaines de tongs marantes, en revanche je trouve les tenues de bains transparentes très repoussantes à cause de la viscose des tissus qui sentent pas bon et des coloris démodés grave. La vieille ville est superbe, les ruelles attrayantes et quand on regarde par les portes ouvertes des entrées on peut voir des escaliers en bois qui montent vers le ciel comme des Babels étroits et surréalistes. Une fois en haut de la vielle ville, les paysages sont grandioses, et aussi loin que le regard se pose, la paix n’est troublée que par la violence de la lumière. La caserne ou mon frère avait fait son service est abandonnée, et tout cet espace à restructurer m’a bien fait rêver! Trop fatigués pour descendre (en pensant à la remontée), nous avons renoncé à nous faire l’escalier du Roi d’Aragon. Mais j’ai très envie d’aller nous baigner en bas ça a l’air super comme coin à voir les enfants se jeter des rochers, activité à faire lors de notre prochaine balade à Bonifacio. Pour vous quelques images de cette journée :
Un WE en amoureux. Nous avons choisi d’aller par le train de Modène qui avec un changement à Bologne nous fait arriver en gare de Santa Lucia di Venezia à 10h03. Le train entre Mestre et Venise traverse l’eau de façon assez surréaliste pour nous jeter aux pieds du canal. Le vaporetto était là, sous un soleil éclatant, mais nous avons choisi d’attaquer franchement en traversant la ville à pieds pour rejoindre notre hôtel situé dans une ruelle proche de la place San Marco. Après bien des ponts et ruelles, nous trouvons notre calle (ruelle étroite comme un ruisseau!) perpendiculaire à la place. Nous y déposons notre bagage pour partir arpenter plus légers.
La première impression, surtout avec le soleil de ce WE, était assez éblouissante. Mon mari qui n’était jamais venu s’est trouvé sous le charme de la ville de suite. Il faut s’habituer à la foule d’entrée, sinon on ne peut survivre tellement on est nombreux et variés. Les ruelles enchevêtrées sont bondées, chargées de boutiques aux vitrines colorées, on marche puis soudain un embouteillage se crée suite à un attroupement devant une vitrine plus belle que les autres contenant une oeuvre imposante en verre représentant un clown géant ou autre merveille masquée. Entre le Rialto et la place SM, une boutique de masques suit une boutique de perles suivant elle même une boutique de costumes, puis encore des bijoux et encore des masques, puis des trattorie (restau) des gelaterie (glaces) et un Mac Do, des restaurants et des Hôtels. Certaines ruelles sont réservées aux marques présentes dans tous les centre villes, on peut donc aussi arrivé à poil se chausser et s’habiller sur place avec les mêmes fringues qu’au centre commercial, sans oublier les images mythiques de l’Italie comme celle de la F1. Insolite, une tête de Don camillo (alias Fernandel) présentait des lunettes dans une boutique de fringues. D’autres ruelles, dans un autre quartier (de l’autre côté de la place en allant vers l’Academia) sont plus dédiées aux marques de luxe, et sont entourées d’antiquaires et galeries d’Art, un Picasso dans une vitrine et un ensemble Gucci dans celle d’en face. On tourne pour voir si par là c’est mieux mais à cinquante mètres il n’y a plus rien, “nessuno” et pas un magasin. Venise est ainsi faite, des parcours commerciaux et des traverses désertes, des petits ponts et des culs de sacs. Des gondoliers un peu partout disent “gondola-gondola” quand des gens passent. Ne pas hésiter à négocier la balade en gondole car ils demandent actuellement 100E pour un tour d’une demie heure à 40 minutes et on peut obtenir moins si on se présente à un moment creux. Les restaurateurs postent des attrapeurs devant les panneaux de menus et vous invitent à venir manger chez eux, attention ne vous laissez pas embarquer par courtoisie, allez voir si le menu vous plait au moins! Je vais me taire un peu pour vous montrer des photos de ce qu’on peut voir dans ces ruelles. A tout à l’heure.
On ne dirait pas comme ça sur la carte, mais Venise, c’est grand! Surtout si on revient régulièrement au Rialto parce que finalement c’est dans ce coin qu’on a repéré un bijou ou un restau ou un marchand de chiffons, mais le plus grandiose reste la place San Marco. Nous avons eu la chance de la voir pendant la messe, on nous laisse entrer dans la basilique sans faire de bruit et comme ça on voit les merveilleuses mosaïques dans un bruit de chants de messe. le soleil du matin entrait et faisait briller les mosaïques de pâte de verre dorées, comme si c’était de l’or pur qui tapissait les voûtes de la basilique. les motifs sont finement dessinés et la qualité de la couleur est extraordinaire. Même dehors sous les différents porches de l’entrée les décors sont somptueux, les marbres sont différents et la façade toute entière est tellement travaillée que ça parait incroyable. Nous en sommes sortis accompagnés des cloches de fin de messe sous un soleil radieux, que du bonheur! Il est X heures 20 sous le lion et les aiguilles de l’horloge bleue marquent la même heure (Ph87). Juste derrière le palais des Doges il y a le pont des soupirs mais il était en travaux (en partie financés par de la pub), ce qui a donné cette photo insolite comme si une page de publicité s’était sauvée d’une revue de mode pour se glisser dans le réel.
Samedi, nous sommes allés sur l’île de Murano, dans l’espoir de trouver à acheter un stock de perles chez les grossistes et fabricants locaux. Là, gosse déception, seules les boutiques de bijoux étaient ouvertes. Une marchande me dit que les “FORNACE” qui sont les lieux de fabrication ferment les WE et nous indique ou se trouve le plus grand de l’île. Nous y allons et trouvons porte close, cependant on peut apercevoir que l’usinage se fait en grand. Quelques boutiques nous ont éblouis, particulièrement celles consacrées spécifiquement aux lustres, car je n’en avais jamais vu de si gigantesques, de si farfelus, beau aussi mais pas tous 😉 et surtout une telle quantité tous accrochés un peu tassés au dessus de nos têtes! La statue ornementale en forme de virus de verre bleu est … que dire, faites vous votre opinion, mais en tous les cas elle en impose en ce qui concerne le thème artisanal de l’île. j’ai eu le béguin pour des vide-poches et complètement craqué pour le millefiori qui a fait la réputation de cette île.
Nous repartons de Murano, bredouilles de stock (pour une perleuse c’est un comble!) mais avec quelques présents bien jolis. Dans le quartiers des boutiques de San Marco, je demande à une commerçante ou sont donc passés les artisans qui travaillaient à la flamme dans les boutiques, ceux que j’avais vus il y a vingt ans, et que je ne trouve plus, qui fabriquaient des petits animaux avec les tubes colorés. Toutes les miniatures que j’avais rapportées je les avais vues faire exprès pour moi. Il me semblait bien que c’était dans ce quartier là. Elle me répond bien triste que les jeunes ne veulent plus apprendre le métier, que c’est dur et qu’il fait chaud de travailler à la flamme et que ça ne nourrit pas assez. Qu’elle même a travaillé pendant des années dans une grande fabrique et qu’elle connait des maîtres qui sont allés enseigner l’art vénitien dans d’autres pays. Un autre commerçant, lui, dispose d’un petit atelier dans un coin de sa boutique. Il explique que son bonbon à 4E est en concurrence avec des bonbons à 50 Centimes faits en Chine. Que ses personnages en verre si typiques de l’art vénitien sont copiés à la chaîne et revendus dans des boutiques de la ville comme du Murano. Il explique qu’il devient difficile de faire la différence car ce sont des maîtres vénitiens qui leur ont enseigné. Ensuite dans une autre boutique, j’entends un vendeur énervé se plaindre qu’un client lui dit qu’il est trop cher et auquel il a répondu qu’il n’avait pas de « chinoiseries” lui! Je dois avouer après cet épisode à la recherche de l’artisan d’art, que je suis repartie un peu déçue, les idées chargées du pessimisme des vénitiens quand à l’avenir de leur spécialité. J’aurais aimé que rien ne changeât jamais de ce que j’avais vu et qui m’avait émerveillé encore plus que les monuments, j’aurais aimé que mon mari aussi voie ce qui avait contribué à l’époque à développer chez moi cette admiration du travail bien fait et beau. Pour faire transition entre ce propos triste et la suite de la balade, je vais m’amuser à crever les préjugés : Je précise que Venise n’est pas sale si les cochons qui la visitent ne balancent pas leurs bouteilles et papiers dans le canal. J’assure que ça ne sent pas mauvais si on se lave les dessous de bras et si on évite les périodes les plus chaudes. On y mange très bien si on mange italien et si on oublie son chauvinisme ambulant.
Trop épuisés pour marcher, nous avons fait le trajet de retour à la gare en vaporetto dont voici les images prises du pont.
Le reste dans le train pour Modène a peu d’intérêt, mon mari a dormi comme il a pu et j’ai lu, entre des américains qui se bidonnaient sur je ne sais quoi, et une polonaise qui se faisait draguer sévère par un italien (de Padoue sur la ligne entre Venise et Bologne), la fin de leur histoire je ne la connais pas car nous les avons quittés à Bologne mais ils sont allés bavarder dans un autre compartiment dès que des places plus proches se sont libérées!
En visite chez mon amie MJ (voir les bonbonnières) dans la vieille ville de Pérouse, je prends plaisir à faire aussi une promenade photo.
PERUGIA Pérouse, est une ville d’Ombrie, avec un coeur très ancien aux origines Etrusques. Ce “centro storico” est entouré de remparts et l’intérieur est un enchevêtrement de maisons typiques de briques, d’escaliers innombrables, et de petits palais splendides et d’arcades multiples. Au cours de la promenade, on rencontre aussi bien des griffons en bronze et en pierre que des boutiques branchées et des chocolats “Baci Perugina”. C’est une ville agréable à vivre et l’ambiance y est accueillante. J’ai bien aimé les boutiques aussi, il faut dire que c’est toujours plus sympa de se balader si les boutiques sont belles aux grandes vitrines dans des demeures splendides!
Clin d’oeil : Une drôle de tête sur un gros mot. Le comptoir de l’imprimeur qui, à l’attention de sa clientèle a affiché un accueil très personnalisé, je vous ai épargné les photos obscènes du mur d’entrée. A prendre avec humour et surtout ne pas taper la sonnette …
ASSISI Assise : A quelques kilomètres de Perugia se trouve la ville d’Assise ou repose St François sous la Basilique ,ornée des fresques de Giotto. Dans les boutiques locales on peut acheter les mêmes chaussures à lanières que porte le Saint sur les fresques et fort heureusement d’autres modèles plus modernes de tongs à paillettes, il y a aussi des boutiques à touristes avec un peu de tout ( made in loin!) et du local en céramique peinte aux motifs anciens revisités, plein de jolies choses pour la maison et des bijoux bien sur représentant la croix typique (voir photo).
Il était une fois, une gorgone en voyage. Voici quelques photos de ces deux jours que nous avons passés en famille à Rome. J’ai demandé à mes enfants ce qu’ils avaient aimé le plus et, à l’unanimité, le Colisée est la star officielle de cette visite. Rome est très étendue et les sites intéressants sont parfois assez distants, pour bien profiter il faut s’armer de bonnes chaussures en plus de la carte et du guide touristique. Bien que notre hôtesse nous ait recommandé de faire attention à nos poches, je me suis sentie tranquille et en sécurité dans cette ville ou pourtant la police a une présence assez discrète. Aux bus, nous avons préféré une bonne marche pour nous imprégner de l’ambiance de la ville, et utilisé le métro seulement en fin de parcours. Seulement, deux jours ne sont pas suffisants pour tout voir, et nous reviendrons avec plaisir. Certaines zones des sites sont clôturées, et on voit moins de choses qu’il y a vingt ans, je suppose pour épargner les ruines et les préserver. Je déconseille les sandwichs des camions, qui ont un goût de papier et m’ont fait penser à du ‘”tricatel”, et je recommande les Pizze au feu de bois et les pâtes aux différentes sauces toutes aussi délicieuses. Les glaces à l’italienne valent leur réputation, les différents parfums vont du classique au plus original, on peut choisir différents parfums sur le même cornet présenté en forme de rose, en déguster une est très réconfortant après la marche qu’impose le rythme des visites. Etre hébergé chez l’habitant si vous en avez la possibilité est appréciable car l’hospitalité romaine est excellente. Vous aimerez aussi la gentillesse de ces gens qui, fiers de leur patrimoine, savent rester modestes et vous accueillir comme on aimerait l’être partout.
Cette cours des statues est actuellement fermée aux visiteurs et ces deux photos datent de 1989, pensez bien qu’il n’est plus possible de grimper sur les socles comme l’ont fait ces deux méduses!
Le métro est assez surprenant pour une parisienne, suffisamment coloré pour une artiste, et surtout indispensable pour nous ramener à l’auberge épuisés de tant de marche. Une boutique de un peu tout a attiré mon regard pour l’image d’ambiance qu’elle évoque, j’ai aimé les converses qui pendent et les veux scooters en déco. J’ai acheté ces perles dans cette boutique, www.perladoriente.com , trouvée par le plus grand des hasards en essayant de rejoindre la Piazza Navona depuis le Panthéon. Nous avons échangé nos cartes et je regrette de ne pas avoir une telle boutique tout près de chez moi, c’est une caverne de perles comme une grotte de pirate ou je ne sais à quel autre endroit imaginaire cela pourrait ressembler. Deux jours ne sont pas suffisants pour tout voir, nous reviendrons avec plaisir continuer la visite. Pour finir, voici un clin d’oeil de la part des méduses:
Comme toutes les fins de vacances, celle ci se terminait sur le port de Bastia. Après deux semaines de maquis agrémentées de bains de mer et de rivière et ornées de bons moments avec les amis et en famille, la notion de « retour » me martelait le crâne depuis l’ avant veille déjà. Le triste rituel de la fermeture de la maison, ne sachant pas qui viendrait ensuite ni quand, s’était fait et, en considérant ma passion pour le ménage, cette tâche fut la plus dure à accomplir surtout que la récompense au bout du travail n’ était autre que la cruelle séparation annuelle. Le soleil de midi éclairait fortement la citadelle et les pans de murs faisant face à la mer, il faisait chaud. Août finissant remportait ses derniers touristes, et dans le flot, les corses du continent comme moi. Nous évitions de passer par le tunnel qui sent toujours très mauvais, dans l’ idée de prolonger le plaisir en traversant la ville par ses ruelles majestueuses de hauteur, contrastées dans les styles allant du plus traditionnel au plus bourgeois, rythmées par les échoppes en bas, les balcons en haut, les linges sur les cordes comme des notes de musiques, et les cacatoghji (orthographe à vérifier), cabinets ajoutés aux vieilles bâtisses qui forment des verrues carrées reliées par les tuyaux d’ évacuation. Comme tous les ans je m’ exclamai : C’ est ici que je veux vivre, c’ est là (je désignais une boutique) que je veux mon atelier, et là je prendrai le café tous les jours. Puis, comme pour nous sonner l’heure du dîner, apparut en contrebas le port et le ferry au départ, tel un ogre béant portant le nom de notre billet.. Nous avions garé la voiture en amont de la rue marchande parallèle à la place St Nicolas, pour une ultime promenade avant d’embarquer. D’habitude je regarde les robes. Je peux entrer dans une boutique acheter de tout sauf une robe mais j’ y serais entrée seulement après avoir vu une robe de loin. Enfin, nous descendions le boulevard Paoli à moitié au soleil, avec moi qui surfait d’ un trottoir à l’ autre en disant bien à mes enfants de rester avec leur père sur le même trottoir, vilaine habitude qui m’ amuse terriblement, quand j’aperçus du coin de l’oeil des couleurs et m’ engouffrai dans cette petite galerie qui ne contenait que et exclusivement « mes » couleurs. La première pièce est à voir à 360°, l’ accrochage est fait de façon à emporter le regard sur la toile derrière le bureau comme un chemin piégé duquel on ne peut échapper. Après avoir regardé en tournant sur moi même, je finissai en rase motte pour lire les mélanges presque le nez sur la toile de façon à m’ assurer que la touche était vraiment aussi bonne qu’ elle en avait l’ air. La jeune personne qui assurait l’accueil me dit amusée que j’ étais assortie au décor, car je portais un vêtement violet, de ce violet qui dansait justement dans les vagues des paysages maritimes accrochés autour de nous. Un instant, je me suis imaginée être une touche de violet dans un de ces tableaux et m’ y suis trouvée terriblement bien. Je suis restée si peu, mais si bien, que j’ emportai dans mes yeux les couleurs de ces toiles jusque dans le bateau, oubliant de sortir sur le pont voir s’ éloigner mon île, voulant garder comme dernières images celles éblouissantes des toiles de Jose Lorenzi.