Je vous souhaite de bonnes vacances et un été sans orages. Je prends le bateau aujourd’hui pour la Corse et serai sans téléphone fixe (donc pas de web à la maison) pendant 5 semaines. Je place en publication automatique les prochains articles et ne pourrai donc pas répondre de suite à vos messages, mais je me ferai un plaisir de les lire dès mon retour. A bientôt!
Dolce vita ! Pour ceux qui voudraient savoir pourquoi j’ai fait tribuler le maçon à trouver des briques pour la finition du toit de l’atelier, voilà : les briques c’est beau! On s’imprègne de ce que l’on voit pour créer et bâtir tout autant que pour être et devenir, alors être exigeant avec les influences est très important. C’est jour de marché à Formigine, à la recherche de produits locaux j’y fais mes emplettes de fruits et des plantes grasses amusantes. Puis je pars dans la campagne chez un producteur de parmesan juste là derrière la ville au milieu des champs et des vignes. Sur la route je ne peux m’empêcher de penser à notre marché de Ghisonaccia et j’envie le décor majestueux du château, on ne peut tout avoir je sais et dans certains cas la modestie s’impose mais l’influence est là et je rêve de créneaux et de pont-levis à rapporter avec moi … Bises d’Italie !
Balade dans la capitale de la mortadella! Cochon a sa place d’honneur entre l’église et le donjon ici, une belle statue de bronze taille réelle, après tout ici on peut compter au moins cinq cochons par habitants au pays de la mortadella. En route on est passés devant un panneau indiquant un producteur de fromage de parmesan et bien ça sentait le cochon! Le 25 avril c’est férié ici donc les commerces étaient fermés, je suppose qu’un jour normal il y plus de vie dans ce coeur de cité italienne. J’avais dit à mon mari « Viens on va voir un cochon dans un bled pas loin » l’histoire d »une promenade romantique à deux, et franchement même si le château est beau …. j’adore ce cochon! Qu’en pensez vous ce serait bien un sanglier ou une brebis ou un improbable duo de bronze sur la nouvelle place de l’église à Saint Antoine? Un duo que les petits s’amuseraient à chevaucher en attendant que les parents discutent à l’ombre devant la nouvelle église?
Photos du 25 avril 2018 à Castelnuovo Rangone 41014, MO/Italia. Le monument est un cochon de taille réelle sur la place de promenade de la ville de Castelnuovo. Auteur KEE SANSEN 1997.
Ce n’est pas la peine de me demander la recette, j’ai fait un mix prise de chou avec le wikipedia français et le wikipedia de Sardaigne car les exemples de dosages proportionnels en sirop des sites de recettes corse j’ai rien compris. Donc ce cru ci est un cru très simple à base de Grappa italienne et baies de myrte Corse en vadrouille. On fait ce qu’on peut avec ce qu’on a et si c’est bon c’est bon si c’est pas bon c’est bon quand même. De toute façon à partir d’une bonne Grappa je ne pouvais pas faire du mauvais, et au moins c’est joli à voir. Reste à trouver une bonne excuse pour la goûter ….
Perles bleues en forme de baies de myrte avec feuilles vert-or. Pot récupéré avec bouchon customisé d’un gros cabochon jaune et méduse millefiori cerné de graines vertes.
Ces images de différentes époques sont combinées dans un montage vidéo sur le thème de « Ghisoni ». Je commence avec des photos prises cet été 2017 et quelques clichés de 2016 qui montrent des vues du village et quelques images de fête. Le Pin Fourchu il y a quelques années encore resplendissant et plus loin dans le temps Ninon de Toussaint filmée en VHS en 1985 ou 86. De cet été j’ai aussi ajouté une courte vidéo filmée dans le défilé de l’Inzecca. Le bonus 1975 est une petite surprise découpée dans un film de famille en super8, mon père avait filmé ses copains à la pétanque sur la place. Voilà donc un condensé de presque 6 minutes de Ghisoni, avec toute mon affection pour mon cher village et ses habitants. Bises, Cathy.
Vidéo du défilé de l’Inzecca filmée en début de l’été 2017
On m’avait dit « tu auras du mal à faire de belles photos » On m’avait dit » ce village n’en est pas un et ne ressemble à rien » Pourtant j’y ai trouvé des merveilles. Je vous invite à regarder sur les côtés de la route qui traverse le village car Saint Antoine n’est pas juste une ligne droite entre la montagne et la mer, ce hameau a des charmes cachés qu’il faut savoir cueillir. Forcément les commerces ont fermé, et en bonne radoteuse je ne vous apprends rien en disant que c n’est plus comme avant! Je me souviens des glaces de chez Tantine qui n’était pas du tout la tante de tout le monde mais juste de quelques uns, et de nos jeux dans cette petite cour. Je n’ai pas connu le restaurant mais mes parents m’en ont parlé. Les témoignages du passé jonchent nos jardins, comme partout certains abandonnés et d’autres bien entretenus, et les maisonnettes fours bergeries caves et pressoirs sont encore visibles si on sait où regarder. Le gros chêne sous lequel les anciens s’asseyaient pour parler est toujours là, plus de banc dessous mais l’arbre est toujours là. Certaines maisons ont disparu, chez Jeanne qui avait toujours un peu de chocolat à offrir à qui venait la voir il y aura bientôt une nouvelle petite chapelle. Entre chez Thomas et le Bar « Farniente » le fantôme de la maison ou vécût un de mes ancêtres remplit de son vide immense un espace surréaliste aux apparitions de cheminées suspendues, à une époque là je jouais souvent. Le long de la route il n’y a ni muret pour s’asseoir à l’ombre et si peu d’ombre de toute façon que de prime abord ce hameau semble irréel, comme un mirage sur la route. Pourtant ici les gens sont aussi réels qu’ailleurs et l’âme du village est là tapie derrière cette apparente réserve avec toute la gentillesse des personnes qui y vivent, il suffit de les connaître eux aussi et d’aller à leur rencontre. Voilà les photos, certaines sont de la semaine dernière d’autres ont quelques années. Avec toute mon affection et de chaleureuses pensées pour ces chers disparus qui ont construit notre village.
À chaque fois que je vais à Modène je suis sous le charme. La ville du moins le « centro storico » est préservé dans son unité visuelle et artistique, les boutiques doivent respecter le décor et rien ne vient jurer avec les teintes traditionnelles. La plupart des rues centrales sont réservées aux piétons et cycles et aux seuls transports en commun, les jours de fête et le dimanche après midi tout est ouvert et c’est bondé. L’ambiance animée des cafés et de la ville typique italienne est concentrée autour du Duomo, ce qui rend la balade encore plus sympathique car on peut y marcher des heures sans jamais avoir fait le tour. Sans conteste c’est le Duomo qui rafle tous les regards avec sa Ghirlandina toute proche, la couleur la matière la lumière et les sculptures de l’ensemble en font une oeuvre dont on ne se lasse pas. Les lions roses de la Piazza Grande sont rarement libres pour la photo car il y a quasi toujours quelqu’un assis à cheval dessus, moi même j’avoue avoir déjà craqué. L’histoire raconte que le Duomo a été construit avec des pierres réutilisées des ruines de la cité romaine. Par exemple le lions blancs de l’entrée sont antiques, alors que les roses du portail latéral sont contemporains de la construction qui a duré de l’an 1099 a 1329. Pendant le tremblement de terre de 2012 les craintes pour ce monument classé au patrimoine mondial de l’Unesco était grandes, heureusement il demeure dans sa splendeur lumineuse. Une autre fois je montre l’intérieur …
Pour en savoir plus je recommande la lecture des Wikis suivants: https://fr.wikipedia.org/wiki/Cathédrale_de_Modène est un article complet niveau historique et je recommande de lire la suite sur la page dédiée au sculpteur des reliefs Wiligelmo et celle dédiée à la genèse.
J’ai un mal fou à rédiger un article à ce propos c’est trop intime, ça peut sembler incongru de s’émouvoir de la mort d’un arbre pourtant … Aux pieds de cet arbre se trouvent les souvenirs de jeunesse de plusieurs générations, et il a dû voyager bien plus que chaque ghisonais sous sa forme de carte postale. Majestueux devant un paysage superbe il aura été le compagnon de bien des émotions. Aujourd’hui simplifié à sa forme parfaite et dépouillé de sa ramure, il est devenu une sculpture naturelle, témoin de ce que nous sommes: des passants.
Modena et Sassuolo. Découverte hors norme aux frontières du classique « centro-storico » des villes Italiennes, là ou la splendeur de la ville ne rayonne plus, là ou le street-art prend le relais du beau et embelli le béton. J’aime me faire surprendre de cette façon là! Entre les modifications de surfaces pour passer des câbles et les plaques d’enduit qui tombent à cause de l’usure du temps et les tags de type graffiti qui viennent se superposer, on ne peut que constater comme cet art est périssable autant qu’évolutif, indispensable qu’il fleurisse dans ces zones industrielles, une évidence dans les villes nouvelles, surprenant et plus conceptuel dans la nature.