Publicité peinte à l’acrylique sur bois, clouée sur chevalet pliant. Juin 2006, restauré juin2007.
Catégorie : Arts Plastiques-Conceptuels-Graphiques
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Femme au collier
Réalisé dans l’objectif de faire de la publicité pour mes colliers de Fimo sur les marchés, cette peinture a un sens.
Elle attire le regard et fait sourire, mais son sens de lecture n’est pas évident pour tous.
J’ai représenté une femme, aux proportions irréelles, presque laide.
L’idée est qu’une femme, même si elle n’est pas parfaite, ce qui est le cas de bon nombre d’entre nous, a le droit de plaire, d’être Glamour, et de fasciner.
Il lui suffit de m’acheter des bijoux!
Compte rendu d’expositions dans la rue, ce qui plaît le plus aux hommes est son décolté, et aux femmes son gros oeil.
L’oeil symbolise le regard, le sens de l’observation, de la critique, de la prévention, de la prémonition, qui sont des regards généralement féminins. Bien des sentiments passent à travers un regard, il prend et rend avec la même sincérité.
La symbolique du sein est évidente, le maternel enfoui et caché qui se dévoile dans le désir sexuel oedipien…etc…
L’homme critique certes, mais dans bien des cas sa clairvoyance est obstruée par des préjugés, et il s’en offense, cherchant des excuses à sa partialité dans des règles établies par d’autres hommes. Rares sont ceux qui restent objectifs devant la beauté, car trop souvent abreuvés de l’enseignement qui dit que la beauté est une femme de revue. Pour moi, la beauté est un homme. ce qui ne m’empèche pas de peindre des femmes!En refléchissant bien, la beauté est partout.
Il suffit de savoir la voir, et je reviens avec ces derniers mots vers l’oeil de cette femme.Cet oeil est le vôtre, et il vous observe.
Laisser le voir le beau.
Le laid s’effacera de votre vie.Medusa
Version « many sided girl »
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MEDUSA sujet d’inspiration du blog
Dessin scolaire d’après une copie plâtre, 1991, scolaire. Même s’il n’avait pas été bien noté, c’est ce dessin que je préfère. Mon contraste général n’est pas bon, et la zone de la bouche manque de finesse. Pour le sujet, nous pouvons parler du fait de décapiter les femmes fatales …. ou décapiter celles qu’on accuse de l’être….ou d’un homme qui décapite une femme par dépit… ou pire… d’une femme qui en décapite une autre par jalousie. Toutes ces images s’appliquent au monde des relations en société, entre voisins, entre collègues, en famille, partout! Vous avez tous, j’en suis persuadée, une idée précise d’au moins une de ces images. Si un jour, une femme prenait le pouvoir dans notre pays, quelles que soient ses idées, elle devrait s’attendre à la plus vieille des malédictions, et aurait besoin de bien du courage pour se faire mériter de son peuple. Si l’humanité dispose de l’intelligence, elle est tout comme l’eau et autres dons naturels, bien mal répartie!Technique mixte, Flashe de LB sur bois, glassis de lazures, et collage de perles en pâte polymere.
Réalisé en juillet 2006, 40cm x 80cm, encadré de bois peint avec le tableau. Les passages du bleu au violet sont réalisés par des mélanges avec du « stain », médium à lazurer le bois, compatible avec l’acrylique. C’est un peu long à sécher, et il faut attendre plus longtemps entre la pensée et le résultat! L’oeil la boucle d’oreille et le collier sont en pâte fimo. Le motif est une fleur dont la partie la plus claire des pétales est fluo.Version « mort de rire »
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Ma toute première sculpture de Venere
Un petit brin de nostalgie aujourd’hui avec cette sculpture de bois en forme de statuette que j’avais faite au lycée avec un cutter pendant les cours. À l’époque je sculptais en dessous de table des petites Veneri dans mes crayons, et pendant les vacances dans des bouts de bois de Laurier ramassés au camping ou logeait mon paternel. Ce petit bout de bois ci est du noyer, coupé dans une chute de menuiserie faite pour restaurer une moulure incomplète. Un bois très dur, je me souviens des petits copeaux. Cette série m’avait sûrement été inspiré par l’étude en histoire de l’Art du mouvement primitivisme, et j’en avait aussi sorti une série masculine avec des zizis et un chanteur. Cette petite Venere sur son cordon de cuir est toujours en activité, je la porte régulièrement en bijou.
Je considère cette sculpture en bois comme ma toute première médusette avec beaucoup d’affection 😉
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Soleils
Soleils fond bleu. Huile sur toile, pinceaux et couteaux, 70×90 cm.
Très sombre dans son ensemble, seuls les soleils accrochent la lumière. Cependant, de près, les couleurs vives font vibrer les bleus. Les mouvements des coups de couteaux ne font qu’accentuer cet effet.
J’avais cherché dans ce travail, à m’amuser avec la matière épaisse de l’huile, sans pour autant m’assurer de la ressemblance avec le bouquet. -
Anémones
Huile sur carton toilé, 50×65 cm. (1996?), pinceaux et couteaux.
Inspiré d’un tableau chez mes parents. L’original, que j’aime beaucoup, est sombre malgré des verts nuancés très clairs, d’un autre siècle. Celui ci, malgré ses couleurs vives, n’en est pas moins triste. Il me rassure cependant de le voir, posé, comme une touche de lumière, sur le quotidien de mon père.
Autres versions colorées et des détails.
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Ghisoni
>huiles sur toile, au couteau. Eglise et maison : 15 x25 cm.Clocher : 50 x 65 cm.
Il y avait eu le feu, c’était en Août et le village regorgeait de vacanciers. Dans la journée, les mouvements des hélicoptères rythmaient nos conversations. Personne n’était allé au fleuve se baigner ni descendu à la mer, car la route était impraticable en aval, et la peur de se retrouver coincés au fleuve nous avait retenus de nos habitudes. Le terrain de foot servait d’héliport et on parlait d’évacuation. Je ne sais plus si j’y avais cru, mais le soir les lumières des maisons semblaient continuer dans les montagnes. On avait parlé de faire une procession si le feu durerait, dans le secret espoir de faire sanctifier Franceschinu, puis tout était redevenu normal. Je ne me souviens plus combien de temps ça avait duré, un jour, deux, pas longtemps. Mais le feu dans les forêts de pins est si puissant et svelte, que l’ampleur de ses ravages est irréelle. C’est dans le calme noir et odorant des journées suivantes que j’ai pleuré.
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Ruines à Rosse
Huile sur toile, deux tableaux de 50 x 65 cm, un au couteau et un aux pinceaux.
Peinture faites à partir de photos en noir et blanc, prises à Rosse, hameau en amont du plan d’eau au barrage de Ghisoni.Il n’y avait ni toit, ni plancher. Ne restaient de la vie passée ici, qu’une cheminée, des étagères et, épars, quelques restes d’enduit coloré. Insolite, tombée devant la porte fendue, la serrure complète.