Laurea di scultura 🥳 110 con lode Licence de sculpture 🇮🇹⚜️🥰 Luca BIanchini, Enrico Ferrarini, Federico Fusi il mio relatore di tesi, Francesco Roviello, e in cotto il maestro Stefano Patti. Vi ringrazio di cuore ❤️ Accademia di Belle Arti di Firenze 28 settembre 2022
Dans notre société matérialiste nous avons tendance à oublier que nous sommes nous aussi faits de matière, toujours pressés, la tête pleine de beaucoup de choses superficielles, nous avons oublié que notre essence est portée par une matière écologique et recyclable qui chaque jour va vers sa fin. Ce n’est pas l’objet matériel qui doit être jetable, nous sommes le matériau naturel jetable. Nous sommes temporaire, et la seule chose qui dépasse cette évidence est ce que nous faisons de pérenne. Malgré l’importance de chaque être, personne ne doit être une fin en soi, chacun est un véhicule pour l’humanité. Nous sommes une matière fragile et temporaire qui n’a de pérennité que l’essence de l’Homme, pure vanité que d une penser qu’à soi. À y réfléchir, chaque être dans sa nature évolutive incarne les concepts de progrès, de construction, d’acquisition de connaissances, chaque être se nourrit de différentes façons le tempos qui lui est donné de le faire. Cette notion de progrès en nous contenue peut être à l’origine de notre propension à apprécier tout ce qui est nouveau, tout ce qui nourrit notre curiosité et répond à nos désirs. C’est à cette notion de progrès que je fais allusion dans cette figuration de Prométhée. Le héros qui a donné le feu aux hommes et avec la connaissance de ses arts. Ce pourquoi il était important de le réaliser en terre cuite, le symbole dans le symbole. Avec d’autres symboles… Pour Hubert Reeves il existe une forme d’intelligence que nous pouvons identifier dans ce que nous appelons la Nature. J’aime cette idée qui suit de peu celle de Rodin qui invite à la considérer comme notre unique Dieu. Nous faisons partie d’un macrocosme qui parfois nous effraie, en prendre conscience est vertigineux. Quand je travaille la terre il m’arrive de my perdre jusqu’à la voir me regarder en retour. Vertigineux et étrange, la terre me regarde. Ce travail sur le Prométhée, parle exactement de cela, de donner vie à la matière, car nous sommes tous fait de matière, pour citer Reeves nous sommes faits de poussière d’étoile. L’autre message contenu dans ce travail est la nécessité d’avoir cure de l’écologie, que la pensée écologique n’est pas une idée politique mais bien un acte de foi. Dans la mythologie, Prométhée est soumis au châtiment non pas pour avoir offert la connaissance aux hommes mais pour avoir offensé les dieux pour le faire. Ce que je veux dire avec ce parallèle c’est que le fait de savoir produire ne doit pas nous éloigner du devoir que la connaissance impose, polluer pour créer n’est pas sans conséquence sur la Nature. Si on utilise l’art comme moyen de communication sur les sujets d’actualité, il est également important que le message arrive de façon démocratique, or ce n’est pas le cas, et souvent même on pollue à créer pour parler de pollution à une fraction superficielle de peuple. Choisir le matériau pour une œuvre peut également être un acte politique, ou pas. Mais polluer pour dénoncer la pollution me semble aujourd’hui plus que dépassé. Le choix du matériau commence à peine à effleurer la pensée artistique, j’en crois pour preuve avoir discuté le sujet avec une étudiante en licence de restauration aux Beaux Arts de Bologne qui m’avait assuré que le sujet était d’actualité en ce qui concerne la conservation et la restauration des oeuvres d’art contemporain qui ne sont pas dans des matériaux pérenne ni même dans une forme qui consent une manipulation sereine. Parfois les oeuvres sont de vrai calvaires à déplacer, entretenir, conserver, restaurer. Or dans la conception de chaque chose, il est du devoir et de la responsabilité du créateur de faire preuve d’anticipation aux éventuelles conséquences de son travail. Mais avant d’en arriver là en matière d’art il y a encore du chemin à faire … Quand je regarde l’échec de cuisson de mon buste, mon Prométhée en mille morceaux de terre cuite, innocence du matériau comprise, je réalise que malgré son état fragmentaire et incomplet, il contient encore autant de vie qu’il en avait au départ. La pensée contenue et le message à transmettre sont toujours présent dans un état de ruine, et le concept de ruine ouvre un autre débat sur l’écologie: de quelle qualité sera la strate de notre siècle consignée à l’infini à l’échèle de la vie de la terre.
Modèle Pietro Giannetti. Creta Maggio 2022 Cotto Luglio 2022
Petite parenthèse à propos de Prométhée, voici celui d’un nancéien, membre de la famille Adam sculpteurs sur plusieurs générations, une oeuvre baroque du XVIIIème conservée au Louvre. Décortiquer les pérégrinations de cette famille nous emmène à Rome, évidemment…
L’examen d’entrée aux Beaux Arts de Florence que j’avais passé en septembre 2019 consistait en deux épreuves techniques, un dessin en six heures et le lendemain un bas relief identique de même durée, et l’épreuve orale. Au terme des trois ans d’études, le professeur Patti nous avait concocté un examen de plus intéressant, un portrait d’après modèle vivant en six heures. J’ai demandé à Laura Nardi, collègue en classe de Biasci et surtout bonne amie, si je pouvais la représenter. Les pains d’argile étaient très frais et au début il me semblait modeler de la soupe, mais dans la journée très chaude de juillet en Toscane, le matériau est devenu bien vite très agréable à travailler. Laura avait porté un livre sur l’art contemporain pour passer le temps, le portrait est donc celui d’une liseuse. Le portrait est resté quelques jours en classe puis est parti avec le reste de mes travaux et affaires, planté sur sa structure et assis sur le siège avant de ma charrette remplie comme un oeuf. Je l’ai ensuite vidée et préparé pour la cuisson à la maison où il a séché quelques mois, avant d’aller à Carrara pour son ultime métamorphose, la cuisson. La photographie à Carrara la montre posée sous le Moise de Michel-Ange, petite chose fragile sous le colosse. La mise en scène plaisante sur le fait d’être académique aux côtés du grand maître, mais en comparaison il nous rappelle combien il faut être humble devant l’art des grands maîtres.
L’itinere di questo ritratto inizia a novembre 2021 con uno studio al vero di Filippo, collega scultore, a lezione di scultura di Stefano Patti. In riassunto si tratta di un cotto a partire del quale si è fatto uno stampo nello scopo di trarne un positivo in cera con Luca Bianchini al corso di tecniche di fonderia. l’opera che faccio vedere oggi è la “prova d’autore 1” in bronzo patinato, ottenuto con fusione a cera persa. Ogni positivo è un opera in sé perché ci devo fare ritocchi e firmarlo, che sia in gesso in cera in bronzo. Questo processo consente di accettare commissioni a numero limitato di opere in bronzo o altro materiale, ogni opera è datata numerata e firmata. Il bronzo è una materia d’eccellenza che si ottiene secondo un processo bene definito, non è una cosa fai da te ne una resina metallizzata, è pure un mestiere molto duro con delle spese elevate di materia prima e laboratoriale quindi io non affiderei il mio lavoro a qualsiasi ma a uno specialista dell’arte. Lo specifico perché capita di trovare scritto “bronzo” su un manufatto di resina patinato come un bronzo ma non è assolutamente la stessa cosa. Il bronzo è una tecnica che riceviamo dall’antichità, Firenze ha contribuito alla sua espansione nell’era moderna grazie a Donatello Giambologna tra l’altro e si è sempre utilizzato in arte e artigianato. Per tornare al mio “pensiero” in bronzo, vorrei condividere quell’emozione grande e bella di vederlo in bronzo. Tradurre un “pensiero” si fa con le lettere cosi come con la materia, in quel caso non è più letteratura ma scultura.
L’opera “il pensiero” 2022 Bronzo patinato Giovedì 30 giugno 2022. Ultima lezione dell’ultimo giorno di triennio di scultura, patinatura del bronzo con Luca Bianchini professore di tecniche di fonderia all’Accademia di Belle Arti di Firenze.
⚜️🥰 Materia del fuoco materia eterna materia innocuo per l’ambiante materia di Donatello materia della passione … noi siamo temporanei il bronzo no 🖤 L’opera “il pensiero” rappresenta un giovane scultore che si interroga sul suo futuro, ho ideato l’opera nella biblioteca Laurenziana disegnata da Michelangelo. Il tormento … Ogni volta che firmo un opera d’arte ci lego il nome di mio padre.
Questi due, Filippo e Simona, l’ombra e la luce, il pensiero e la speranza, le ho immaginato quasi insieme. Almeno quando ho immaginato la luce, la speranza, era per fare opposizione al precedente più oscuro. Come per una scatola di Pandora, era necessario lasciare scappare un po di speranza. Dopo mesi, lui in attesa in aula di fonderia per la traduzione in bronzo, lei in attesa di cottura, infine le posso vedere insieme, e funziona. Quanta gioia di vederli infine insieme, questa foto è un attimo di felicità. L’essenza della fotografia! La cottura è sempre un momento critico e una gioia. Il colore della creta è grigio scuro quando è bagnato ciò che da un aspetto pieno e vivo grazie all’acqua, e mentre si asciuga la creta si ritira diminuisce e chiarisce. Il colore arancione conferisce alla ritrattistica una dolcezza che ritorna a dare una certa forma di vita alla terra. Il cotto quindi sembra più vivo che il crudo, anche se non si può essere più secco! Il ritratto del Patti rimane in cotto senza patina per ora lo lascio cosi, mentre i due altri sono rifiniti con una cera per cotto. Questo colore aggiunge all’espressone del Patti una dimensione ancora più serena.
Ritratto al maestro Stefano Patti, fatto nella sua classe a lezione di scultura del’Accademia di belle Arti di Firenze. Per concludere il mio triennio avevo piacere ritrarre il mio professore, tra pochi anni andrà in pensione era più che ora dedicargli un ritratto, ma anche per portarmi via un po di lui per sempre. Il suo maestro Antonio Berti gli aveva fatto il ritratto quando era allieve, opera intitolata “giovane mediterraneo”, ora al museo di Stia, ed è cosi che ho iniziato il lavoro con la pressione di misurarmi al grande Berti! Senza dubbio non potevo fare ne meglio nemmeno cosi bene, mi sono impegnata a fare il meglio possibile divertendomi tantissimo. Di solito quando faccio un ritratto in creta ci passo molto tempo, alla ricerca della verità, alla ricerca di un ideale, alla ricerca di un microcosmo in cui spesso mi perdo. L’argilla ha questo di bello è che ci lega alla terra in un modo proprio religioso, la terra l’acqua la vita e noi per cosi poco tempo qui insieme. Ora è in cottura, nella pancia del mostro caldo che ogni tante rendre briciole sperando che fuoriesca integro nel arancione del cotto.
Questo bassorilievo data di 2019, l’avevo fatto per allenarmi in previsione dell’esame d’ingresso all’accademia. Quindi l’ho fatto senza avere ricevuto nessuna lezione ciò che spiega le imperfezioni tecniche che hanno occasionato le rotture. Il modello originale è un disegno che avevo fatto a scuola d’arte a Parigi nel 1991 che sta al muro della mia stanza di lavoro, disegno al vero di un gesso del medaglione in bronzo di Perlan che ornava il portone del comune di Parigi fino al 800. Comunque anche “bruttino” questo lavoro è importante per me perché segna un momento chiave nel mio percorso, un passaggio tra l’autodidatta e la studentessa, un passaggio tra l’utilizzo di materie contemporanee e potenzialmente dannose per l’ambiante e la conoscenza di tecniche antiche di materie eterne e senza dubbio molto più sane. Ho scelto come colore di verde scuro a seconda cottura per impermeabilizzare il cotto che senza rimarrebbe poroso. Questa cristalline, oltre al fatto di abbellire di un colore verde un volto con acconciature di serpenti, gli conferisce anche un aura luminosa e tenebrosa allo stesso tempo. Il fascino che risale dell’intervento mi seduce molto e mi da voglia di sperimentare ancora smalti sul figurativo. Già dal mio arrivo a Firenze sono molto ammirativa dei rilievo di Della Robbia con le sue Madonne smaltata di bianco, ma dopo avere visitato il museo della ceramica à Faenza e quello personale di Zaulì il mio desiderio è tirato tra figurativo e informale cioè la materia per se stessa e la poesia che contiene da liberare. Tante cose da sperimentare ora invadono il mio pensiero, mentre chiudo i pacchi alla fine dell’anno scolastico.