Production du week end et autres qui attendaient de vivre hors de la boîte.
On m’avait demandé des pendentifs pour garçons, alors j’ai travaillé dans le bleu, sans mettre de fleurs partout ! Le smile « tire la langue » sur fond bleu fluo et les deux tortues en collier.
L’étoile reste un peu « fillette » ainsi que le bariolé et papillon, et le vert et or très « femme ».
Pour les bleus et argent, il s’agit de la préparation que j’avais utilisée pour le « brillant de novembre », avec de la feuille d’argent en double épaisseur autour d’une couche de fimo argent, le tout intégré dans une spirale de différents bleus.
Sur cette dernière, des soucoupes volantes en porte clefs. J’ai coupé un bout de chacune de mes saucisses à trancher, pour les réunir en une seule très colorée et miniaturisée au maxi. L’effet me plait beaucoup, et j’y ai ajouté des papillons colorés sur fond transparent pour le petit plus de finition.
Quand deux amies d’enfance se retrouvent, et que l’une est modeleuse, elle retombent en enfance!
Voilà ce que MJ, une de mes compatriotes émigrée elle aussi dans la région, m’a fait faire en une journée de bavardages…
De bon matin…
MJ Je veux un sou ! Pas un des tiens, un comme ci et comme ça! Et puis l’arlequin aussi ! Mais pas celui là, plus gros, une fille, non un comme ça, mais long, puis des tronches, sur les groooses perles, non pas des simples, des multiples bariolées, tu me laisse tripatouiller aussi? Beuhaah ! C’est mou ! Je peux lustrer ? ha ha ha ! qu’est ce qu’on est dingue !
Vers 20h…
Medusa Dis, tu veux bien le petit, Cet Arlequin là me plaît plus que l’autre, il est mieux !
MJ Quoi? ça va pas non? C’est pour Noël, j’vais pas en offrir un tout p’tit! T’es dingue !
Pour finir, je l’ai accompagnée pour chercher son amoureux à la gare, « suivez moi ! je connais le chemin! » et on a attendu une demie heure devant la mauvaise gare.
Comme je me perds tout le temps dans cette ville ( quand on a été habituée au baron Haussman, on a du mal ailleurs !) on a tourné un bail avant de trouver le fameux amoureux, qui, s’il l’épouse tout de même, aura du mérite car nous avons du donner une sacré image de la génétique de notre village! Surtout quand il verra ce que MJ a de plus que prévu dans sa valise, y compris ce qu’elle a choisi pour lui !
Quelques détails:
Celui là, j’en ai fini le montage cet après midi, mais c’est une des farfeluseries d’hier!
J’avais envie de faire une canne « visage », et comme j’aime bien recommencer, j’en ai fait deux.
J’essaie des perles, un médaillon, et comme ce sont des profils, j’ai eu l’idée du « sou ». Voilà les sous, un peu comme ceux des farfadets, sans aucune valeur !
Je trouve ça rigolo c’est sûr, mais j’ai modelé trop vite certains sous, trop pressée de voir mes nouvelles farfeluseries, qui sont toutes dents dehors ! Je ferai plus attention pour les prochains …Il me reste encore une grande quantité de « visage », et je ne me vois pas faire mille sous identiques, donc il faut décliner le visage en cannes différentes…affaire à suivre ….
Vous avez envie de faire danser votre propre pantin? Suivez ces images de vos yeux et de vos mains…
Tutoriel de modelage d’un pantin arlequin en fimo:
Un enfant, n’ayant pas de costume de carnaval, s’était vu offrir un petit bout de tissu de chacun de ses amis. Une fois ces petits bouts assemblés naquit le costume le plus coloré et joyeux des carnavals.
Préparation simple d’une cane tissu Arlequin à losanges :
Photo 1 : Choisissez des couleurs vives et très différentes. Enroulez les dans une couleur sombre préparée très fine à la pasta machine (cran 6) pour faire des cylindres.
Photo 2 : Alignez les pour les mettre au carré. Aplatissez et resserrez les rangs.
Photo 3 : Coupez en deux. Désunissez un cylindre pour décaler le motif et confectionnez une cane rectangulaire.
Photo 4 : canne rectangulaire obtenue.
Photo 5 : Préparez une boule pour le corps, et quatre petites pour les membres.
Photo 6 : Enroulez les tranches de cane, de façon à faire suivre le motif de préférence, autour du corps. A partir d’une cane rectangulaire, il suffit de deux tranches emboîtées pour chaque membre.
Photo 7 : Roulez bien les motifs dans la paume de la main pour lisser la pâte.
Photo 8 : Les mollets ont des chaussettes blanches. Faites une boule blanche et appliquez le motif à carreau sur une moitié. En allongeant la boule en mollet, se forme le bas du corsaire et la chaussette. Les souliers sont pointus et ont un petit talon. Placer de la cane tissu carreau sur le haut à retourner sur le soulier pour un effet assorti au costume.
Photo 9 : Les avant-bras sont somme les mollets, ton sur ton, mais en plus petits. Faire deux petites mains en forme de moufle de la couleur des chaussures. Le chapeau, est une boule de la couleur des chaussures à moitié couverte par le motif tissu. Modeler de façon à garder les couleurs vives sur le haut, et élargir en bas les bords foncés. Modeler une plume, et glissez la dans un bord de chapeau recourbé. La tête est une boule couleur chair dans laquelle vous faites un simple trait qui rigole pour la bouche, ou plus compliqué un sourire au rouge à lèvres. Confectionnez un masque au long nez crochu avec deux trous pour les yeux.
Photo 10 : Je récupère une cane œil que j’avais déjà, mais vous pouvez simplement placer derrière les trous du masque des pupilles noires sur fond blanc.
Photo 11 : Les cheveux sont des serpentins enroulés du motif tissu, puis coupés à la même longueur et ajoutés derrière la tête en partant du haut du masque.
Photo 12 : Pour le cou, une petite perle plate assortie. Faire les trous pour passer les fils de votre pantin.
Photo 13 : Trous droits et simples dans toutes les formes.
Photo 14 : Le buste, qui doit tenir la tête, les jambes, et les bras, sera troué comme montré sur la photo, du dessous de bras vers le cou des deux côtés, puis à partir du haut de l’épaule vers le bas pour aller droit dans la jambe.
Cuisson selon les indications de votre marque de polymère.
Montage du pantin Photo 15 : Assemblez le pantin avec du cordon solide, noir de préférence, ou de l’élastique. Prévoir une longueur double et plier le fil en deux. Un anneau en haut pour tenir le pantin, enfilez les deux extrémités dans le chapeau, la tête et le cou, puis séparer dans les deux trous du corps, il ressortira en bas pour les jambes. Un autre fil passera d’une main à l’autre par les épaules.
Photo 16 : Faites des nœuds aux rotules, coudes et poignets pour séparer les perles et lui conserver une certaine souplesse de mouvement. J’ajoute des petites perles pour l’allonger un peu. Collez le nœud final en coupant au raz le fil, avec de la colle forte.
Faire jouer la comédie au saltimbanque, l’accrochage :
Par anneaux : On tient un support d’une main et on enfile des anneaux aux doigts de l’autre main pour faire bouger le pantin. Comme support, j’ai récupéré un bout de tasseau, j’y ai percé 4 trous et planté un crochet fermé au centre. J’ai laissé volontairement une zone pour tenir sur le côté. Placez les liens pour le faire marcher aux genoux et poignets, avec des fils transparents. Pour les anneaux, prévoir la taille des doigts pour faire gigoter le pantin (ici, anneaux de rideaux Ikea). L’anneau en haut du chapeau est relié aux commandes du pantin en centre pour l’équilibre.
Accrochage en croix : On bouge les bois de façon à monter un membre d’un côté et descendre le membre opposé de l’autre. Tailler deux baguettes de bois (15 cm suffisent), les percer de façon égale, un trou en centre et un trou à 1cm de chaque bout. Faire une boucle, pour passer le fils transparent, et fermer d’un nœud plus gros que le trou des baguettes. Glisser les fils dans le trou du centre et refaire un nœud pour fermer dessus. Les baguettes sont fixes, avec un léger jeu pour pouvoir les bouger. Accrocher le pantin avec du fil transparent dessous bien en centre, et ajuster les fils des bras et genoux, en les faisant passer dans les trous des extrémités, nouer à une perle pour faire joli.
N’ayez pas le trac car si votre pantin trébuche, ça fera rire!
Essai 1 J’enfile d’abord les perles dans le sens du montage, puis crochète le collier.
Une chaînette, une échelle, puis des ronds. Long à faire, mais amusant . Cependant la forme finale ne me plaît pas.
Je casse les 2 maigres franges du bas et je recommence….
Essai 2
Je refais la partie basse, celle du pendentif, en montant d’autres perles en échelle,
ça me plaît encore moins! je casse cette fois absolument tout!
Essai 3 gagnant
Je prends le problème à l’envers, en commençant par crocheter le bas, à partir de la forme choisie sur la photo sans les fils. Je commence le collier à partir du pendentif pour monter les deux côtés en même temps. Les deux fils se crochètent ensemble en haut du cou, pour finir en deux franges perlées.
Entre les perles, le motif rond coquille s’assortit bien au style rétro de la forme.
Cependant, les pompons oranges me crient très fort que je ne serai pas très discrète ainsi décorée!
Quelques essais de carrelage sur des pendentifs à franges.
Sur d’autres, j’oublie l’effet carrelage, pour ne jouer qu’avec les couleurs sur des formes rondes.
Sur cette photo, il y a aussi un petit tableau de la cane tissu, avec sa breloque.
Pour l’instant, un essai avec du jaune, franchement c’est bof! Sur cette photo, différentes propositions de montage de la même série de perles.
Vert, jaune, bleu: Ce vert là, c’est la cane tissu, que je retravaille en bague pour le plaisir, mais rien de nouveau! Le vert chez Van Gogh ne me déplait pas, il n’est pas seul et ne domine pas ….
Vert foncé, vert clair et noir ( juillet 2006) repêchés dans le fruitier avec quelques autres essais fleuris.
Je reprends les restes de canne de la première photo, et superpose d’autres cannes dans les mêmes tons, dont un dégradé de vert bleu, et un pamlemousse vert et jaune clair. J’enroule les cannes aglomérées dans de l’or Fimo et une feuille de métal à dorer. Je coupe en deux et en allonge une moitié pour couper en quatre et ajoute une fine couche de translucide pour un effet de fausses fissures dans la canne. J’allonge de nouveau pour couper en quatre et réunir encore. Là ça commence à me plaire ….
J’en ai un autre, du même dessin que le bleu à pointes, mais un peu plus léger, car les perles sont espacées de perlines fimo or.
Les tampons, on peut en acheter tout fait, ou les faire soi-même. Voici quelques idées sympas à réaliser:
Soit on sculpte un négatif à partir duquel on imprime des positifs, comme présenté ici sous forme de bonbonnière, une médaille à l’initiale du baptisé pour nouer autour des dragées, ou un médaillon à monter en pendentif (bleu).
Soit on moule un négatif à partir d’un positif existan.t Faire une empreinte de la bague « ringarde » dans de la Fimo pas trop molle, faire cuire 30min 130°.
Poncer à plat la surface pour obtenir un tampon régulier et poncer les bords pour la forme.
Appliquer de la vaseline liquide au pinceau dans le négatif et essuyer le surplus. Choisir une couleur de fimo et faire une boule à écraser dans le moule.
Démouler facilement grâce à la vaseline, cuire.
Poncer la forme du bijou avec du papier de verre de plus en plus fin.
Pour la déco, mélanger un peu de pigments à du médium brillant et badigeonner le positif.
Essuyer le surplus aux doigts pour lisser puis au chiffon. En photo, l’ensemble des médaillons de la journée suivant cette technique. Vous pouvez voir que même en utilisant un moule, il est possible de créer des choses très différentes.
Pour le fin du fin, la feuille d’argent.
Un peu de colle « gilding paste » au pinceau fin sur les zones à couvrir, laisser sécher 15 minutes, puis appliquer la feuille.
Vous pouvez vernir pour protéger la feuille de l’usure du temps et de l’oxydation.
Sincèrement, je préfère sculpter que faire des moulages, mais c’était amusant pour reproduire en série. Affaire à exploiter ….
J’avais envie de vieilleries!
Du carrelage comme chez l’arrière grand-tante, à l’époque ou on osait encore de la couleur sur les pavés. Je hais les coloris délavés présentés actuellement dans les boutique de décoration d’intérieur, dont les publicités sur papier sale polluent ma poubelle!
C’est triste et fade!
Si je devais bâtir aujourd’hui, mon carrelage ne me coûterait pas au mètre carré mais au kilomètre parcouru pour le trouver!
Je n’ai bâti ce jour, qu’un collier et ses boucles d’oreilles, en carrelage de fimo.
Je l’ai porté toute la journée, et me suis sentie si légère!