Préparation de base Mokumé jaune et orange feuille d’or pour un coup de soleil sur le cou.
Voir les pendentifs d’argent du bracelet, incrustés de pâte, sur l’article.
D’aprèsle « Nu bleu » de Matisse. Ma version est très maigrichonne, et ne me satisfait pas. Mais je m’amuse cependant à créer des carreaux de mosaique à coller et des perles et des pendentifs. Le motif cerné de transparent s’adapte à tout!
D’après « Corbeille d’oranges » 1912 J’ai observé le tableau « Corbeille d’oranges », et en ai retiré la structure en applat. Cependant, comme nous sommes des modeleurs de pâte, il fallait intégrer au tableau du relief lié à notre matière préférée. J’ai donc choisi de placer en relief le sujet même de la corbeille, et laissé en applat le fond de la nappe et des murs. L’original est neutre autour et n’a de fleurs que sur la nappe, tandis que je préfère ajouter la notion de papier peint en plaçant des fleurs sur toutes les zones colorées. Voilà un regard, il y a encore tant à voir chez Matisse.
Voir les mokukubes, ou comment avoir des mokumés différents à piocher pour composer un tableau. *** Reflexion de groupe sur un thème artistique donné, en voici ma participation. Pour voir les photographies des travaux des autres participantes, rendez-vous sur Parole de Pâte avec les polyméristes
Connaissez vous l’île « gorgona » en méditerranée ? Elle est entre l’Italie et la corse! Forcément, puisque Medusa fait le va et vient d’ici à là, c’est qu’il y a une raison! Elle abrite un pénitencier sans murailles, car les hommes sont enchaînés de sortilèges. La légende dit que des sirènes y chantent pour y retenir les hommes, et que ceux qui s’en sont échappés sont pétrifiés en granit rose et coulés sur les côtes en gros rochers. Une fois les hommes pétrifiés, les sortilèges tombés dans l’eau se transforment en méduses bleues et mauves, qui dérivent vers nos côtes comme des preuves piquantes de l’existence des sirènes. Les chipie-sirènes, ensorceleuses à grelots !
J’ai aimé sentir les parfums du maquis et les bruits de la nature dans ce coin perdu, plonger mon visage dans l’eau odorante de souffre et imaginer devenir subitement belle et douce comme le promet la combinaison chimique de cette eau, voir les grenouilles sauter dedans, et adoré l’ambiance temple perdu de civilisation détruite envahi par les ronces et les figuiers sauvages. Je n’ai pas aimé voir les larves de moustiques serpenter à la surface des flaques saumâtres, sentir les ronces sur mes jambes en passant entre les arbustes pleins de toiles géantes de choses qui pourraient être des veuves noires…
Le centre de thalassothérapie ,ou ma mamie a fait une cure dans les années 40, est à la fin de la route et entouré de chardons. Le long du chemin qui descend depuis la bâtisse vers la rivière et la source, je trouve de jolies fleurs des champs.
Les ruines, quasi dans le lit de la rivière, seraient parait-il romaines de tradition orale, sur lesquelles aurait été construit le centre de thalasso dans lequel ma grand mère avait fait une cure dans sa jeunesse. Mais non, ma grand mère n’était pas romaine 😉 On m’a raconté qu’un berger avait abandonné en cours de transhumance une bête soufrante dans les bois d’Aghione, persuadé qu’elle mourrait probablement bien vite. Quelle fut donc sa surprise de la retrouver au retour après les mois d’été, non seulement vivante mais en excellente santé. On aurait donc redécouvert à cette occasion la source et les vestiges romains.
On voit dessus à gauche une mini baignoire en forme d’assise dans sa cabine individuelle, il y en avait probablement d’autres mais ça n’est plus accessible sans une machette. En plus il y a des trous d’eau autour du chemin car les canalisations, pour irriguer cet antique centre, sont plus que vétustes ! Sans parler le la taille des toiles d’araignées dans cette humidité riche de papattes !
Nostalgie sur un résidu de poutre et de colonne, sur une cuve d’eau sulfureuse dans laquelle même pour des millions et couverte de pustulles je ne me baignerais jamais!
Quelques cailloux dans les ruisseaux autour du site, couleurs étranges.
Et insolite, un coquelicot poussé dans la partie séchée du lit de rivière, au milieu de rien.
Rien de farfelu dans ce mariage, non non ! Seulement la déco du gâteau qui est un peu inhabituelle ! J’envoie le dessin de base à MJ, et elle hurle dans mon msn : Mais mon fiancé est plus asperge que radis ! Alors, je retouche un peu le gars en modelage et ça donne du Wallace aux yeux verts, sauf que je fais pas Gromit ni Ginger en mariée, faut pas pousser non plus !
Une fois les têtes d’oeufs approuvées, je passe à l’attaque des costumes. Les cheveux gominés bouclés à la mode maschile d’Italie, et des tortillons géants à la frency sixties ou plus simplement « téléphones » pour Elle. Le fond de robe en marbre blanc sera recouvert de mokumé blanc à la feuille de métal comme la chemise de Monsieur. La préparation du motif « corsite » est élaborée exprès pour ce couple qui s’épouse dans l’île de beauté le 16 juin. Je prépare donc une base noire et blanche aux motifs impériaux que ce couple ne mérite sûrement pas de lignée, mais au moins de classe ! Le futal Monsieur en corsite de sa seigneurie qui le lie bien symboliquement à sa nouvelle terre du même décor, car même arrivé par le bateau en provenance du nord, d’ou ses ancêtres sont repartis après être venus si longtemps, quand on épouse une corse, on épouse la corse aussi. Quelques fleurs, les perles de mémé et un joli noeud pap, reste à dire « OUI » et ….. hop!
Après cuisson et ponçage lustrage, il faut « kitcher » un peu avec de l’or.
J’ai un billet de retour mais je n’ai pas regardé la date …. à plus !
Personnage principal : la jeune personne de la cérémonie, ici ma fille et sa gracieuse mouche!
Les bonbonnières sont l’art de présenter les petits cadeaux accompagnés de dragées que l’on offre en souvenir d’une cérémonie. Je vous propose de suivre ce que j’ai préparé pour la confirmation de ma fille, quelques dragées dans un cercle de tulle, avec à l’intérieur un cœur rouge sang, couleur de la cresima<-confirmation, et à l’extérieur, un rouleau contenant le nom date etc., avec une clochette décorative, et une médaille à colombe en relief.
Il faut du tulle, de la ficelle blanche pour le nouer, des rubans, des fiches décoratives en papier, et l’idée du symbole à offrir. Pour le cœur, je fais 20 boules rouges unies de même taille que je couvre de mokumé rouge obtenu avec du grenat prémo et différents dosages de colorink dans le translucide, des feuilles d’or. Les cœurs finis sont liés avec du raffia fin rouge au rouleau de parchemin, et à la clochette.
D’un autre côté, je prépare des médailles au motif en relief de colombe, obtenu par moulage d’un pendentif en bois du commerce. Chaque médaille a sa clochette assortie, et toutes les médailles ont des nuances de mokumé différents. Pour différencier la colombe du plat de la médaille, j’applique autour des pigments bronze au médium lumière. Avec du câble de fer zingué je prépare un support, une spirale de base pour le fond du sachet, et un creux dans la tige pour coincer le cœur et le rouleau, finition en spirale décorative en haut. Le tulle à fleurs a des trous assez grands pour y passer la cordelette blanche, et je place du tulle plus fin coloré à l’intérieur en déco. Le support de métal est placé au centre, et je commence le remplissage. Le fil de papier rouge est coincé dans le creux, cœur en bas pour être dans le sachet avec les dragées, rouleau et clochette en haut qui sortiront du sachet au delà du nœud.
Je place les dragées (ici 5 mais on peut en mettre 3,5 ou 7 ou 15!) et hop, le fil blanc resserré forme le sachet tout seul autour du support de métal. Avant de faire le nœud, je contrôle que le parchemin et sa clochette dépassent bien avec la spirale de métal, et je serre bien le fil dans un nœud papillon simple.
La médaille est nouée dans un ruban, qui lui même est noué au cœur de métal du sachet en boucles papillon, à côté du parchemin. Je veille à disposer les 3 décors de façon harmonieuse pour soigner la présentation.
Bien sûr, cela prend du temps, et se trouvent facilement des choses toutes prêtes « madinloin » très convenables, mais quand on peut, on fait ! C’est toujours mieux !
Coeur d’artichô , celle dont on dit que le coeur bat pour un homme différent à chaque battement.
Comme elle regarde partout, forcément, c’est plus dur de se décider ! Une vraie girouette !
Série de têtes, des regards et des expressions, selon l’humeur du jour!
Pour en voir de la vraie, il faut savoir ou chercher car ça devient rare. Mon grand père allait à l’école à Ste Lucie de Tallane, ville d’origine de la pierre, et me racontait en trouver facilement, « comme des cailloux de rivière en plus joli ». Mais ses souvenirs datent d’avant guerre, je dirais même d’après celle d’avant. Il considérait ça comme un bidule joli et n’a pas pensé à m’en garder de côté, … dommage ! Sont très chanceux ceux qui en découvrent encore.
Sur internet, on trouve quelques clichés et explications intéressantes:
* Vase Napoléonien * Gros plan chez ROCHES *
Canne Corsite, pas à pas :
Étirer deux triangles, un blanc (métallisé+fluo) et un noir, puis souder en un triangle bicolore à couper en trois parts égales. Ces parts sont réunies puis coupées encore en deux, toujours à réunir pour une canne plate demi arrondie. La canne demi-ronde est coupée en deux et les parts sont assemblées face à face, noir contre blanc. La canne rayée est allongée et coupée en trois avant d’être recouverte de noir. Allongée encore pour être coupée en 6 parts, 5 pour le centre, une aplatie pour le contour du coeur sombre du motif. Le centre sombre du motif est entouré de blanc (métallisé+fluo), puis de noir pour un cerne fin et encore de blanc pour une rayure et fini par une ultime couche de noir. la canne est allongée, j’en garde une partie grande, une partie moyenne, et trois petites qui formeront la canne « corsite » finie. Ce qui reste de canne rayée est allongé puis découpé pour former un ensemble avec les trois cannes « motif ». Pour comparer je montre aussi ma première canne « corsite » base 5 motif de l’été 2006. La nouvelle me semble plus contrastée, forcément, elle est moins réduite puis qu’il n’y a que 3 motifs. Mais je peux la réduire encore et la multiplier …. Exemple de sautoir fait avec la canne 2006
De la part de NISS, une visite chez « Les pierres de Corse » ou on trouve des bijoux fabuleux, mais aussi quelques objets en corsite à vendre. Autre lien intéressant ou on peut voir une belle dalle de corsite: Image google