Attention, un indice lié au thème artistique en cours sur le groupe Créationfimo se cache dans cette série de perles.
Affaire à suivre ….
Le 9 décembre : 60 000 ème visiteur, merci à vous tous.
Voici la soeur de la MAXINANA du challenge Nikki
( voir la catégorie Paroledepate by Medusa)
déclinée en mokumé violet avec un ensemble de fleurs bleues et arc en ciel. Voir pour la technique de renfort l’article sur le bracelet jonc pour la solidité.
Sans sa pierre d’origine verte, ce bracelet espagnol avait perdu son âme et se lamentait au fond du tiroir. Je suis confrontée au problème de la couleur verte, qui à par en salade, n’a jamais chez Médusa le premier rôle. Comme il appartient à ma soeur et qu’elle porte en ce moment souvent son MAXICOEUR, je choisis une pierre polymère fleurie assortie. La matière sera cuite ensemble au bracelet pour la figer dans le métal une fois durcie.
C’est une chance d’avoir pu travailler à partir d’un bijou aussi bien dessiné, j’aimerais savoir manier le chalumeau et en faire d’autres avec mes propres lignes, un projet? Pourquoi pas !
Devant le succès des coeurs à prendre, j’ en ai refait quelques un, dont un pour moi, le 1085. Entre le montage sur ruban organza noué sur cordon de coton et la version chaînette, j aime les deux. La version métal reste plus facile à marier car s’ adapte à toutes les tenues.
Comme j’ ai réussi à ne pas céder le tour de cou en mokumé blanc et coquillages que je portais cet été, j’ en ai conçu un deuxième avec une paire de pendants assortis (1065 et 1069).
Les bracelets MAXI plaisent énormément, mais les apprêts en métal s’ occident dans l’ eau. J’ ai baigné le mien en rivière et l’ effet antique qui en ressort est joli, mais maintenant je pense à le retirer quand je dois toucher de l’ eau.
Cette année, la mode impose le violet. Je ne m’en plains pas, cependant il m’agace un peu de n’être « in » que par le fait que ma couleur naturelle de peau (je suis une méduse méditerranéenne ne l’oublions pas) figure sur tous les magazines cet hiver. Moralité : cette année pour les soldes je dois prévoir de quoi acheter pour les 10 années à venir car elle se succèderont dans des couleurs laides avant que la mode ne nous rapporte le violet !
Voici quelques montages récents. J’ ai repris des créations anciennes que j’ ai démontées pour les refaire. Le » Maure » 1070 est à mon trousseau car franchement, il était fait pour moi ! On peut reconnaître la canne « Quimper » sur le 1071, publiée récemment dans le cadre du thème artistique de groupe. Un « globule » rescapé de 2006 revit en porte clefs sur le 1077, et la sorcière porte un nouveau collier en feutrine sur le 1080. Le 1079 est à partir d’ une des perles d’ un grand sautoir de 2006. Les nouveaux montages incluent des perles achetées en matière synthétique imitation métal, elles sont légères et ajoutent un effet « chic » aux porte clefs, se sont les mêmes que j’ utilise pour les bracelets MAXI3 et 6 ( voir bijoux).
Travail de groupe autour du thème de la céramique, les faïences et les porcelaines dans l’ art de la table et de la décoration.
Voici ma participation au thème artistique du yahoo-groupe Créationfimo. J’ ai souhaité rendre hommage à la céramique de Quimper en m’ inspirant d’ un vase pour créer le motif de fleurs sous forme de « canne », puis je l’ ai utilisé sur des perles, une bouteille et autres objets visibles dans les autres catégories du blog..
Comme toutes les fins de vacances, celle ci se terminait sur le port de Bastia. Après deux semaines de maquis agrémentées de bains de mer et de rivière et ornées de bons moments avec les amis et en famille, la notion de « retour » me martelait le crâne depuis l’ avant veille déjà.
Le triste rituel de la fermeture de la maison, ne sachant pas qui viendrait ensuite ni quand, s’était fait et, en considérant ma passion pour le ménage, cette tâche fut la plus dure à accomplir surtout que la récompense au bout du travail n’ était autre que la cruelle séparation annuelle.
Le soleil de midi éclairait fortement la citadelle et les pans de murs faisant face à la mer, il faisait chaud. Août finissant remportait ses derniers touristes, et dans le flot, les corses du continent comme moi.
Nous évitions de passer par le tunnel qui sent toujours très mauvais, dans l’ idée de prolonger le plaisir en traversant la ville par ses ruelles majestueuses de hauteur, contrastées dans les styles allant du plus traditionnel au plus bourgeois, rythmées par les échoppes en bas, les balcons en haut, les linges sur les cordes comme des notes de musiques, et les cacatoghji (orthographe à vérifier), cabinets ajoutés aux vieilles bâtisses qui forment des verrues carrées reliées par les tuyaux d’ évacuation.
Comme tous les ans je m’ exclamai : C’ est ici que je veux vivre, c’ est là (je désignais une boutique) que je veux mon atelier, et là je prendrai le café tous les jours. Puis, comme pour nous sonner l’heure du dîner, apparut en contrebas le port et le ferry au départ, tel un ogre béant portant le nom de notre billet..
Nous avions garé la voiture en amont de la rue marchande parallèle à la place St Nicolas, pour une ultime promenade avant d’embarquer. D’habitude je regarde les robes. Je peux entrer dans une boutique acheter de tout sauf une robe mais j’ y serais entrée seulement après avoir vu une robe de loin.
Enfin, nous descendions le boulevard Paoli à moitié au soleil, avec moi qui surfait d’ un trottoir à l’ autre en disant bien à mes enfants de rester avec leur père sur le même trottoir, vilaine habitude qui m’ amuse terriblement, quand j’aperçus du coin de l’oeil des couleurs et m’ engouffrai dans cette petite galerie qui ne contenait que et exclusivement « mes » couleurs. La première pièce est à voir à 360°, l’ accrochage est fait de façon à emporter le regard sur la toile derrière le bureau comme un chemin piégé duquel on ne peut échapper. Après avoir regardé en tournant sur moi même, je finissai en rase motte pour lire les mélanges presque le nez sur la toile de façon à m’ assurer que la touche était vraiment aussi bonne qu’ elle en avait l’ air.
La jeune personne qui assurait l’accueil me dit amusée que j’ étais assortie au décor, car je portais un vêtement violet, de ce violet qui dansait justement dans les vagues des paysages maritimes accrochés autour de nous. Un instant, je me suis imaginée être une touche de violet dans un de ces tableaux et m’ y suis trouvée terriblement bien. Je suis restée si peu, mais si bien, que j’ emportai dans mes yeux les couleurs de ces toiles jusque dans le bateau, oubliant de sortir sur le pont voir s’ éloigner mon île, voulant garder comme dernières images celles éblouissantes des toiles de Jose Lorenzi.