Série à base de plusieurs cannes, la canne kaléidoscope 6 facettes bleue mauve rose et la canne méduse noire sur fond transparent qui s’adapte à toutes les couleurs.
À propos de Millefiori …. Toutes nos cannes fleurs sont différentes, la pâte polymère permet bien des fantaisies et on n’en a pas encore trouvé les limites donc mille me semble même un nombre restreint!.
Il est un point commun à toutes nos cannes, celui d’origine : Le MILLEFIORI de l’île de Murano à Venise, appelé là bas la « murrine ».
Il s’agit de longs tubes de verre qui contiennent des motifs de fleurs, ils sont coupés tranchés fondus ensembles, travaillés de différentes manières, mais à la base se sont des fleurs en tube de verre. le médaillon est donc transparent et les fleurs de devant sont également derrière.
Voici trois médaillons en polymère et résine, inspiration vénitienne pour ces faux-vénitiens, MADE IN ITALY quand même mais BY MEDUSA :
Ce que je trouve sympa dans cette technique, c’est de voir dans la tranche de l’épaisseur les rayures des motifs coupés. Je me suis donc amusée à passer à la Dremel, avec un outil de pierre à polir de forme ronde et longue, sur tout le tour pour mettre en évidence le plus de rayures possibles. De plus, ils sont complètement réversibles puisque chaque médaillon est une tranche épaisse d’un aggloméré de plusieurs cannes “murrine”.
Quelle vision de Médusa préférez-vous, celle habituelle coupée à l’horizontale ou bien celle ci à la verticale? Rassurez vous, je vais bien et ma tête repose reliée comme il se doit sur mes épaules, tout ceci n’est que du spectacle! Ce visage me servira de LOGO, il est simple et assez visuel, ça me va comme ça 😉
Le grand retour des colliers de nouilles n’est pas encore prévu au programme, mais de temps en temps, il m’arrive de craquer … Peut être un jour j’avouerai ici ma passion pour les tortellini au fromage dans une version tour de cou mais il me faut d’abord une overdose de parmesan et de gorgonzola 😉 chacun sa dope, moi c’est la pasta sous toutes ses formes !
Un WE en amoureux. Nous avons choisi d’aller par le train de Modène qui avec un changement à Bologne nous fait arriver en gare de Santa Lucia di Venezia à 10h03. Le train entre Mestre et Venise traverse l’eau de façon assez surréaliste pour nous jeter aux pieds du canal. Le vaporetto était là, sous un soleil éclatant, mais nous avons choisi d’attaquer franchement en traversant la ville à pieds pour rejoindre notre hôtel situé dans une ruelle proche de la place San Marco. Après bien des ponts et ruelles, nous trouvons notre calle (ruelle étroite comme un ruisseau!) perpendiculaire à la place. Nous y déposons notre bagage pour partir arpenter plus légers.
La première impression, surtout avec le soleil de ce WE, était assez éblouissante. Mon mari qui n’était jamais venu s’est trouvé sous le charme de la ville de suite. Il faut s’habituer à la foule d’entrée, sinon on ne peut survivre tellement on est nombreux et variés. Les ruelles enchevêtrées sont bondées, chargées de boutiques aux vitrines colorées, on marche puis soudain un embouteillage se crée suite à un attroupement devant une vitrine plus belle que les autres contenant une oeuvre imposante en verre représentant un clown géant ou autre merveille masquée. Entre le Rialto et la place SM, une boutique de masques suit une boutique de perles suivant elle même une boutique de costumes, puis encore des bijoux et encore des masques, puis des trattorie (restau) des gelaterie (glaces) et un Mac Do, des restaurants et des Hôtels. Certaines ruelles sont réservées aux marques présentes dans tous les centre villes, on peut donc aussi arrivé à poil se chausser et s’habiller sur place avec les mêmes fringues qu’au centre commercial, sans oublier les images mythiques de l’Italie comme celle de la F1. Insolite, une tête de Don camillo (alias Fernandel) présentait des lunettes dans une boutique de fringues. D’autres ruelles, dans un autre quartier (de l’autre côté de la place en allant vers l’Academia) sont plus dédiées aux marques de luxe, et sont entourées d’antiquaires et galeries d’Art, un Picasso dans une vitrine et un ensemble Gucci dans celle d’en face. On tourne pour voir si par là c’est mieux mais à cinquante mètres il n’y a plus rien, “nessuno” et pas un magasin. Venise est ainsi faite, des parcours commerciaux et des traverses désertes, des petits ponts et des culs de sacs. Des gondoliers un peu partout disent “gondola-gondola” quand des gens passent. Ne pas hésiter à négocier la balade en gondole car ils demandent actuellement 100E pour un tour d’une demie heure à 40 minutes et on peut obtenir moins si on se présente à un moment creux. Les restaurateurs postent des attrapeurs devant les panneaux de menus et vous invitent à venir manger chez eux, attention ne vous laissez pas embarquer par courtoisie, allez voir si le menu vous plait au moins! Je vais me taire un peu pour vous montrer des photos de ce qu’on peut voir dans ces ruelles. A tout à l’heure.
On ne dirait pas comme ça sur la carte, mais Venise, c’est grand! Surtout si on revient régulièrement au Rialto parce que finalement c’est dans ce coin qu’on a repéré un bijou ou un restau ou un marchand de chiffons, mais le plus grandiose reste la place San Marco. Nous avons eu la chance de la voir pendant la messe, on nous laisse entrer dans la basilique sans faire de bruit et comme ça on voit les merveilleuses mosaïques dans un bruit de chants de messe. le soleil du matin entrait et faisait briller les mosaïques de pâte de verre dorées, comme si c’était de l’or pur qui tapissait les voûtes de la basilique. les motifs sont finement dessinés et la qualité de la couleur est extraordinaire. Même dehors sous les différents porches de l’entrée les décors sont somptueux, les marbres sont différents et la façade toute entière est tellement travaillée que ça parait incroyable. Nous en sommes sortis accompagnés des cloches de fin de messe sous un soleil radieux, que du bonheur! Il est X heures 20 sous le lion et les aiguilles de l’horloge bleue marquent la même heure (Ph87). Juste derrière le palais des Doges il y a le pont des soupirs mais il était en travaux (en partie financés par de la pub), ce qui a donné cette photo insolite comme si une page de publicité s’était sauvée d’une revue de mode pour se glisser dans le réel.
Samedi, nous sommes allés sur l’île de Murano, dans l’espoir de trouver à acheter un stock de perles chez les grossistes et fabricants locaux. Là, gosse déception, seules les boutiques de bijoux étaient ouvertes. Une marchande me dit que les “FORNACE” qui sont les lieux de fabrication ferment les WE et nous indique ou se trouve le plus grand de l’île. Nous y allons et trouvons porte close, cependant on peut apercevoir que l’usinage se fait en grand. Quelques boutiques nous ont éblouis, particulièrement celles consacrées spécifiquement aux lustres, car je n’en avais jamais vu de si gigantesques, de si farfelus, beau aussi mais pas tous 😉 et surtout une telle quantité tous accrochés un peu tassés au dessus de nos têtes! La statue ornementale en forme de virus de verre bleu est … que dire, faites vous votre opinion, mais en tous les cas elle en impose en ce qui concerne le thème artisanal de l’île. j’ai eu le béguin pour des vide-poches et complètement craqué pour le millefiori qui a fait la réputation de cette île.
Nous repartons de Murano, bredouilles de stock (pour une perleuse c’est un comble!) mais avec quelques présents bien jolis. Dans le quartiers des boutiques de San Marco, je demande à une commerçante ou sont donc passés les artisans qui travaillaient à la flamme dans les boutiques, ceux que j’avais vus il y a vingt ans, et que je ne trouve plus, qui fabriquaient des petits animaux avec les tubes colorés. Toutes les miniatures que j’avais rapportées je les avais vues faire exprès pour moi. Il me semblait bien que c’était dans ce quartier là. Elle me répond bien triste que les jeunes ne veulent plus apprendre le métier, que c’est dur et qu’il fait chaud de travailler à la flamme et que ça ne nourrit pas assez. Qu’elle même a travaillé pendant des années dans une grande fabrique et qu’elle connait des maîtres qui sont allés enseigner l’art vénitien dans d’autres pays. Un autre commerçant, lui, dispose d’un petit atelier dans un coin de sa boutique. Il explique que son bonbon à 4E est en concurrence avec des bonbons à 50 Centimes faits en Chine. Que ses personnages en verre si typiques de l’art vénitien sont copiés à la chaîne et revendus dans des boutiques de la ville comme du Murano. Il explique qu’il devient difficile de faire la différence car ce sont des maîtres vénitiens qui leur ont enseigné. Ensuite dans une autre boutique, j’entends un vendeur énervé se plaindre qu’un client lui dit qu’il est trop cher et auquel il a répondu qu’il n’avait pas de « chinoiseries” lui! Je dois avouer après cet épisode à la recherche de l’artisan d’art, que je suis repartie un peu déçue, les idées chargées du pessimisme des vénitiens quand à l’avenir de leur spécialité. J’aurais aimé que rien ne changeât jamais de ce que j’avais vu et qui m’avait émerveillé encore plus que les monuments, j’aurais aimé que mon mari aussi voie ce qui avait contribué à l’époque à développer chez moi cette admiration du travail bien fait et beau. Pour faire transition entre ce propos triste et la suite de la balade, je vais m’amuser à crever les préjugés : Je précise que Venise n’est pas sale si les cochons qui la visitent ne balancent pas leurs bouteilles et papiers dans le canal. J’assure que ça ne sent pas mauvais si on se lave les dessous de bras et si on évite les périodes les plus chaudes. On y mange très bien si on mange italien et si on oublie son chauvinisme ambulant.
Trop épuisés pour marcher, nous avons fait le trajet de retour à la gare en vaporetto dont voici les images prises du pont.
Le reste dans le train pour Modène a peu d’intérêt, mon mari a dormi comme il a pu et j’ai lu, entre des américains qui se bidonnaient sur je ne sais quoi, et une polonaise qui se faisait draguer sévère par un italien (de Padoue sur la ligne entre Venise et Bologne), la fin de leur histoire je ne la connais pas car nous les avons quittés à Bologne mais ils sont allés bavarder dans un autre compartiment dès que des places plus proches se sont libérées!
Une grande envie de plaisanter a donné naissance à cette méduse noire, pas plus piquante que la bleue mais surtout un peu plus énigmatique. Quelles choses farfelues vais-je bien pouvoir faire avec ça …..
Ci dessous : Perles crues faites à partir des restes de préparatifs et bouts de canne oeil.
Premiers montages à partir de ce motif sur des gri-gris, avec des perles décorées de méduses noires, pour le futur appart de MJ&G ! Iè !
1165 Un cadeau en avant première pour ma première web cliente de l’année, Angélique.
En visite chez mon amie MJ (voir les bonbonnières) dans la vieille ville de Pérouse, je prends plaisir à faire aussi une promenade photo.
PERUGIA Pérouse, est une ville d’Ombrie, avec un coeur très ancien aux origines Etrusques. Ce “centro storico” est entouré de remparts et l’intérieur est un enchevêtrement de maisons typiques de briques, d’escaliers innombrables, et de petits palais splendides et d’arcades multiples. Au cours de la promenade, on rencontre aussi bien des griffons en bronze et en pierre que des boutiques branchées et des chocolats “Baci Perugina”. C’est une ville agréable à vivre et l’ambiance y est accueillante. J’ai bien aimé les boutiques aussi, il faut dire que c’est toujours plus sympa de se balader si les boutiques sont belles aux grandes vitrines dans des demeures splendides!
Clin d’oeil : Une drôle de tête sur un gros mot. Le comptoir de l’imprimeur qui, à l’attention de sa clientèle a affiché un accueil très personnalisé, je vous ai épargné les photos obscènes du mur d’entrée. A prendre avec humour et surtout ne pas taper la sonnette …
ASSISI Assise : A quelques kilomètres de Perugia se trouve la ville d’Assise ou repose St François sous la Basilique ,ornée des fresques de Giotto. Dans les boutiques locales on peut acheter les mêmes chaussures à lanières que porte le Saint sur les fresques et fort heureusement d’autres modèles plus modernes de tongs à paillettes, il y a aussi des boutiques à touristes avec un peu de tout ( made in loin!) et du local en céramique peinte aux motifs anciens revisités, plein de jolies choses pour la maison et des bijoux bien sur représentant la croix typique (voir photo).
Ce tutoriel est assez ancien et a été tant modifié que j’en ai perdu le texte. J’en suis désolée mais il me reste les photos et je vais essayer de remettre les choses dans l’ordre, sachant qu’elles sont je crois assez explicites juste à les regarder. J’aime beaucoup cette canne et j’utilise encore aujourd’hui les perles des années après car ces tons sont indémodables! Merci de votre compréhension.
Après avoir choisi la gamme de couleurs de l’ensemble, ici harmonie de bleus et de parme et rose, préparer les dégradés à passer à la machine à pâtes au cran large. Conseil: préparer les serpentins assez fins et les aplatir un peu eu rouleau manuel avant de les insérer dans la MAP.
Assembler les spirales dans une composition fluide et irrégulière.
Les spirales assemblées, couvrir les pans du triangle avec des morceaux de rubans restants. Cerner de doré et affiner la canne triangulaire en un multiple de six pour recouper des parts égales.
La dernière partie consiste à assembler les triangles ensemble.
1156 Pendentif carré percé en centre, il tourne et affiche une méduse et une fleur, monté sur chaînette.
1161 Long pendentif articulé, un coeur réversible orné du motif de la canne kalei4 des deux côtés, avec breloques sur chaînette.
1153 Bracelet élastiqué double, un carré médusé un rectangle à pointes et 4 bobines pour un effet été fluo !
1163 Bracelet élastique à breloques, MAXI3+3 (3Grosses perles originales + 3 petites fleuries). Il est léger car l’apparence métal des breloques est de la peinture métallisée sur matière synthétique.
1162 Bracelet CRAZYCHAIN, les perles de polymère sont montées sur des câbles et jointes par anneaux, sur lesquels sont accrochées des breloques. Il s’attache avec un fermoir dans un des anneaux de la fin (réglage possible).
1158 Coeur fait avec la canne cervelle multicolore.
1159 Coeur à dominante brune et reflets roux.
1160 Coeur fait avec la canne spirale de base de la fiche kalei6
1128 Cœur à coccinelle de 2007 nouveau montage
1138 Boucles tranches de canne “Quimper”
1139 Coeur mauve et fleur arc en ciel sur chaînette
Voici les derniers montages de perles, j’ai une préférence pour le pendentif 1161 et pour le bracelet double 1153 (et pourtant il y a du vert dedans!). Je viens de finir une nouvelle canne « méduse » et elle est pire que la précédente, je sens que je bien m’amuser… affaire à suivre! Ciao tutti!