Cela ne ressemble plus en rien à ce que j’avais dessiné pour ce projet en cire de fonderie. L’expérience tactile de la matière m’a conduit à prendre une décision toute autre quand à l’aspect de la sculpture. Plus en phase avec les performances plastiques de la matière, je ne travaille plus à un aspect figuratif réaliste du visage mais à l’expression pure faite de traces d’outil. La technique ici sert à l’expressivité du sujet, et l’œuvre s’approprie la matière pour ce quelle est, son support expressif. Cette Médusa n’a pas de serpents mais n’est pas un « non-fini » pour autant, j’ai décidé qu’ils seraient absents de cette représentation, seul le titre rappelle l’histoire et consent à l’observateur d’imaginer le complément grâce à sa connaissance du mythe e de voir par conséquent le message contemporain sur la violence sur les femmes.
Lavoro in itinere, classe di tecniche di fonderia di Luca Bianchini, Accademia di belle Arti di Firenze 2021