Relever ce défi fut plus laborieux que je ne pensais. C’était difficile car Dalí était exceptionnel et moi pas, enfin moi la petite méduse je me sens si loin si petite si transparente …. Comment obtenir la satisfaction d’avoir accompli quelque chose d’exceptionnel en osant un tel défi …. dubitative j’ai longtemps hésité sur l’œuvre qui allait m’inspirer mais surtout sur ma capacité à accepter de surmonter mon orgueil car toucher à ce type de défi consisterait à chanter du Brel avec une voix de casserole ou pire … aphone! Il m’a fallu accepter que de toute façon et même avec la meilleure volonté du monde ce que je produirai ne sera jamais à la hauteur de ce que je ressens en regardant l’œuvre de Dali et que ma satisfaction résidera dans le plaisir que j’aurai pris à relever le défi. J’ai choisi la Vénus à tiroir pour l »idée de reproduire de l’antique en aplat sur un volume et j’ai imprimé pour se faire une photo d’un de mes dessins à coller sur une tête plate. L’ange surréaliste m’a donné l’idée de base masculine tout en gardant la structure de base de la Vénus dont il ne reste que le tronc et un long drapé. À la place des jambes cependant j’ai retiré le drapé pour reprendre les jambes longilignes des animaux daliniens, rhinocéros éléphant ou cheval à longues pattes atrophiées sur des sabots étranges. J’ai donc fait du mieux que j’ai pu pour inventer et modeler une créature issue de la culture du rêve du désir et d’un réalisme étrange. Voici donc l’ange à échasses au coeur perdu, hommage à Salvador Dali par Medusa.
Les originaux qui m’ont inspiré ce personnage:
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