Les pécores de l’esclavagisme digital

Image non produite par IA. Photographie cours de restauration de la sculpture ABA Carrara 2023

Nous sommes les pécores de l’esclavagisme digital: Pour domestiquer les rebelles, il suffit simplement que leur laisser croire qu’ils ont raison de ne pas s’investir dans une société gérée par l’argent: il y contribueront gratuitement au profit de ceux qui la gèrent. Grâce à la publication gratuite et volontaire de nos contenus artistiques sur les réseaux sociaux, réalisés suite à un temps infini d’efforts de sacrifice de talent et de passion parfois coûteuse dans l’espoir de se faire remarquer et de recevoir quelques “likes”, constituent le premier strate d’esclaves de la digitalisation. Une fois cela admis, il reste le problème du référencement. Avant les réseaux sociaux, il fallait publier des contenus intéressants et les formater correctement pour qu’ils soient visibles dans les moteurs de recherche. Sur les réseaux sociaux le contenu est considéré intéressant s’il remplit les critères de la tendance et une régularité quotidienne, et si bien sûr on en finance la diffusion. Les followers ne voient ces publications en définitive que si les artistes payent. Ils ont donc dédié un temps énorme à travailler pour animer le flux de leurs images, pour le propriétaire de l’app qui se paie avec la publicité et désormais aussi pour les propriétaires des app d’intelligence artificielle. Les contenus des artistes servent de base pour les applications d’intelligence artificielle qui moyennant un abonnement payant pour l’utilisateur, vole la valeur des images et contenus artistiques d’autres personnes. Je rappelle que ces oeuvres sont publiés pour toucher leur public, et non pas à fournir des idées à ceux qui en manquent par le biais des robots que l’on nomme avec vanité Intelligence artificielle. Les contenus textes et images sur internet produits par des artistes sont élaborés avec leur intelligence naturelle, et doivent être protégés.
J’ai mon propre site web, et bien que je refuse qu’une IA utilise mes publications sur le web pour créer des contenus car cela viole mes droits d’auteurs, rien n’empêche le robot d’analyser les données que je place gratuitement à sa disposition. META envoie en ce moment un droit d’opposition, et cela ne concerne que ce qui est partagé sur le réseau. À quand une loi qui protègerait toutes nos publications y compris sur nos propres blogs et sites web?

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