… ou le cafard chronique de la méduse à vous de voir, ceci dit comme à chaque fois en rentrant de Corse j’aime partager un petit quelque chose de là bas avec vous, même un tout petit, et cette année aussi même avec un vieil appareil photo qui n’en fait qu’à sa tête. Je vais tacher de vous raconter avec mes mots et quelques images ce qui fait que l’amertume du « retour » ne s’estompe pas au fil des ans, elle s’ancre et se peaufine comme une amie trop collante.
Depuis ce petit village je vous emmène dans un plus grand, plus loin dans l’intérieur des terres. Quelques images de Corte en commençant par la citadelle que mon fils s’est amusé à croquer depuis le belvédère, puis un petit resto sur la place Gaffory qui s’est lui aussi fait croquer (non pas le resto mais la statue). Ma photo de Pasquale Paoli est pourrie et floue et cette place encombrée de voitures mérite une retouche de l’architecte urbain avant de me séduire car je n’ai pas pu prendre un cliché avec moins de 80% de bagnoles dans le cadrage de mes images surexposées, malgré tout ça n’enlève rien au charme de l’entrée à la vielle ville par cet accès. Elle est charmante à visiter et il vaut mieux prévoir des chaussures spéciales pour escaliers en cailloux ronds à moins d’avoir envie de passer pour une godiche endimanchée, tout en trébuchant entre les galets on peut se laisser tenter par une poterie ou par des bijoux classiques en corail ou en pierres noires ou en coquillages. Super balade!
Pour revenir dans les parfums et clore cette promenade voici un personnage que j’aime particulièrement. J’aime son fruit cru au frais croquant de novembre tout autant que la farine qu’on en fait qui se mange même à la petite cuillère, j’aime ses grandes feuilles qui nous font de l’ombre quand au midi d’août la vie n’est supportable que sous elles, j’aime les odeurs de la forêt quand il est là et que j’entends couler l’eau fraîche de la proche fontaine, j’aime sa forme féerique qui évoque la magie des mondes secrets et des creux à chouettes, voici un châtaignier.
Ce matin c’est la rentrée et il faut positiver pour ne pas finir comme le rat Ikéa dans le bocal de Malabars! Merci d’avoir lu jusqu’ici 😉 et à bientôt!
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